La crise n’est pas gérée de la même manière par toutes les organisations du baseball majeur. Les Jays, par exemple, sont en mesure de continuer de payer leurs employés jusqu’au mois d’octobre.
Ce n’est toutefois pas la décision qui a été prise par toutes les organisations. Certaines, qui ont les poches moins profondes, n’ont pas le choix de procéder à des coupures pour arriver à leurs fins.
Pourtant, même si les Angels de Los Angeles ont des ressources financières plus imposantes que certaines autres formations, ils ont tout de même décidé de laisser aller quelques hommes de baseball.
Pire encore : ils laisseront partir des recruteurs le 1er juin prochain… soit un peu plus d’une semaine avant le début du repêchage. Et comme le souligne Ken Rosenthal, cela soulève des questionnements à travers la ligue.
Les Angels, qui ne sont donc pas réputés pour être une machine à produire des jeunes de qualité, vont donc mettre à la porte les hommes qui ont fait du recrutement au Canada, aux États-Unis et à Porto Rico. Ce sera effectif dès le 1er juin.
Quelques jours après le repêchage, ils vont aussi congédier neuf recruteurs supplémentaires (cinq superviseurs régionaux et quatre cross-checkers). Ils seront donc là pour le repêchage, mais sauront qu’ils n’auront plus d’emplois par la suite.
Pas des conditions idéales pour travailler, on s’entend.
La possibilité de voir des équipes congédier des recruteurs était sur la table depuis quelques semaines, mais les Angels l’ont fait passer à un autre niveau.
Selon Forbes, la valeur du proprio des Angels, Arte Moreno, est de 3.3 milliards de dollars. Les Angels, de leur côté, valent un peu moins de deux (1.975) milliards de dollars, soit au neuvième rang de la ligue.
Voilà pourquoi les autres équipes ont étonnées des agissements de la formations basée à Anaheim.
Voyons voir les effets que cela aura sur le repêchage des Angels.
- Les Orioles aussi ont coupé dans les dépenses.
- La Corée, un modèle?
