Une semaine s’est écoulée sur la planète baseball. On ne sait toujours pas si ce bonheur estival continuera, mais entre temps, les nouveaux visages du baseball (les recrues) nous démontrent toute l’ampleur de leur talent, créant ainsi un buzz enlevant autour de la course pour le titre de recrue de l’année.
Voici donc un petit suivi d’où en sont les favoris après une semaine d’activité.
L’Américaine
Avant même le début de la saison, le coup d’envoi de la course était donné de grande façon par les White Sox. Tellement confiant que leur espoir numéro, Luis Robert, serait une superstar dès ses débuts dans le show, ils lui ont offert un contrat impressionnant de 50 millions $ sur six ans, avant même qu’il ait joué sur le terrain du Comiskey Park.
Jusqu’à maintenant, il démontre bien que le jeu en valait la chandelle. En huit matchs, l’espoir numéro trois (MLB Pipeline) du baseball majeur est époustouflant (et mon Fantasy le remercie). Le Cubain maintient présentement une ligne de frappe de .364/.382/.636. L’équipe du sud de Chicago a beaucoup d’espoir de succès pour cette courte saison, et Luis Robert leur permet de les garder.
Toujours dans l’Américaine, les partisans des Mariners de Seattle et ceux qui se couchent tard ont la chance de voir Kyle Lewis à l’oeuvre. Lewis a toujours été plus discret que Robert, mais pas moins talentueux. Originaire de la Georgie, il n’a pas fréquenté une grande école, mais ça ne l’a pas empêché d’être élu joueur de l’année du baseball collégial en 2016 et d’être sélectionné 11e au total lors du repêchage du baseball majeur quelques jours plus tard.
Lewis a fait des débuts impressionnants dans les Majeures en septembre dernier. Cette année, il est plus fort que jamais. L’espoir numéro 70 du MLB Pipeline maintient une moyenne de .444/.500/.611 en neuf matchs en plus de se démarquer en défensive.
Évidemment, il ne faut pas oublier un espoir que plusieurs d’entre nous attendions avec impatience : le Blue Jay Nate Pearson. Après un séjour avec le taxi squad pour une question de manipulation de temps de service, Pearson a fait regretter leur geste aux Jays en s’imposant face à nul autre que les champions en titre de la Série mondiale et Max Scherzer.
Bien que Lewis ait une bonne longueur d’avance en terme de statistiques, le titre de recrue de l’année ira sans doute à Luis Robert, surtout s’il porte les White Sox jusqu’en séries, voire aux grands honneurs de cette saison particulière. Lewis donne plus d’espoir sur ce qui s’en vient pour les Mariners que de votes pour la recrue de l’année.
La Nationale
Dans la Nationale, c’est plus difficile de faire une prédiction puisque le coeur de la course oppose un lanceur et un joueur de position. Le lanceur en question a d’abord joué d’un peu de chance puisqu’il ne devait même pas faire partie de la rotation il y a 10 jours. À cause de la blessure à Clayton Kershaw, Dustin May s’est retrouvé sur le monticule du Dodger Stadium pour rien de moins que le match d’ouverture de la saison. Et le grand rouquin (6’6 », quand même) a bien géré la pression. En deux départs et 7.2 manches, il n’a accordé que deux petits points sur une dizaine de coups sûrs pour une moyenne de points mérités de 2.35.
Dans la ville des anges, on se demande déjà s’il ne serait pas le prochain Kershaw.
Le joueur de position dans la course est Nick Hoerner des Cubs. Hoerner a gagné la confiance du nouveau gérant David Ross avant le début de la saison, ce qui lui a permis de démontrer son talent au reste du monde. Jusqu’à présent, il s’est imposé en défensive comme le 2e but régulier dans le nord de Chicago et en attaque avec une ligne de frappe de .350/.391/.400.
Voyons voir maintenant s’il peut maintenir le rythme, sans quoi Dustin May devrait avoir le champ libre vers son titre de recrue de l’année.
Et pour tourner le fer dans la plaie des partisans des Red Sox, le releveur Brusdar Graterol, que la formation de Boston devait recevoir dans la première mouture de l’échange de Mookie Betts, est aussi sous le radar de Baseball America pour le titre de recrue de l’année. Je l’avais dit déjà quand l’échange a eu lieu, mais ce gars-là est un véritable lance-flamme.
Alors, avec moins d’une dizaine de matchs dans la boîte, voici à quoi ressemblent les deux courses à la recrue de l’année. C’est un sujet hyperactif, alors restez connecté sur Passion MLB pour la suite.
- Joey Votto est sur les lignes de côté.
- Billy Hamilton s’en va à New York.