Le parcours atypique d’Émilien Pitre

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Sébastien Berrouard

Publié le 18 juillet 2024 à 12h30

Le rêve du Québécois Émilien Pitre est devenu réalité dimanche soir, lorsque les Rays de Tampa Bay ont appelé son nom avec le 58e choix au total du repêchage 2024 de la MLB.

Et ce rêve date de très longtemps. Selon les dires de ses parents, le premier mot de Pitre a été « balle ». Pourtant, personne dans sa famille ne jouait au baseball. Mais, il adorait frapper et voulait suivre son rêve de jouer professionnellement.

C’est ce qui est en train de survenir, à la grande joie du principal intéressé.

Les Rays sont une excellente organisation, alors je suis super content d’en faire partie. C’est incroyable. C’est un rêve depuis que j’ai commencé à jouer au baseball. C’est génial de pouvoir vivre ce moment avec ma famille.

Pitre a évolué avec une équipe de « travel ball » dès l’âge de 15 ans, lui qui a foulé un terrain aux États-Unis pour la première fois à ce moment. Il ne jouait alors que deux ou trois mois par an au Québec en raison de la température.

Le joueur de deuxième but canadien a joué au sein d’équipes provinciales canadiennes et a évolué pour l’équipe nationale junior, s’établissant comme le meilleur espoir parmi les joueurs de position du Québec en 2021.

Mais à ce moment, il a raté des opportunités clés en raison de la pandémie de COVID-19 et n’était clairement pas prêt pour le prochain niveau. Pitre a alors déménagé en Ontario pour s’entraîner et apprendre à parler anglais.

Puis est venu le temps des rangs universitaires. Le Québécois a alors suscité l’intérêt de quatre ou cinq écoles. L’université du Kentucky à Lexington a été le premier programme à l’appeler, et il s’est inscrit, n’ayant jamais visité le campus.

J’y allais en espérant le meilleur, et c’était le meilleur. Je suis content d’avoir pris cette décision. Les trois dernières années ont été les trois meilleures de ma vie.

Le natif de Repentigny n’a eu que quatre présences au bâton en onze matchs en tant que recrue en 2022, mais il a passé chaque jour à s’entrainer pour devenir plus gros, plus rapide et plus fort.

Lors de la campagne suivante, Pitre a joué une saison complète, affichant une moyenne au bâton de ,318 avec 51 points produits avant de récidiver le printemps dernier avec une moyenne au bâton de ,301 et 58 points produits en 62 rencontres.

Il aura maintenant l’occasion de forcer la main dirigeants des Rays.

Tags:

Émilien Pitre, Kentucky, Rays de Tampa Bay, Repentigny

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