Les sportifs professionnels, joueurs de baseball inclus, n’ont jamais les poches assez pleines de billets verts. Il faut croire que malgré les sommes amassées en cours de carrière, il leur en faut toujours plus. Ne soyons pas trop nostalgiques du temps passé, le baseball moderne est ainsi fait. Acceptons-le. Et puis, tant que ces joueurs millionnaires continuent de nous faire rêver sur les terrains, à quoi bon polémiquer.
Parmi les hommes disponibles sur le marché des joueurs autonomes et à la recherche d’un gros chèque, il y a Craig Kimbrel. À 30 ans et avec neuf saisons sur son CV ainsi que 333 sauvetages, l’ex closer des Red Sox estime que le moment est venu pour lui de toucher le pactole.
Les poches du joueur sont profondes, et il le fait savoir.
Objectif : un chèque à neuf chiffres
Craig Kimbrel gourmand? À qui le dites vous. L’excellent releveur a fait passer le message. Pour qu’une équipe ait la chance de se payer ses services, elle aura besoin de plusieurs fourgons blindés pour transporter l’argent qu’il « vaudra ».
Kimbrel veut un chèque de 100 millions de dollars au minimum et un contrat d’une durée idéale de six saisons. Si l’une des 30 équipes de la MLB craque la banque, elle permettra à Kimbrel de devenir le closer le plus payé de l’histoire, devant Aroldis Chapman et les 86 millions sur cinq saisons que les Yankees lui ont offert il y a deux hivers.
Tout ce cash représenterait aussi bien plus que les 17,3 millions annuels que touche Wade Davis, qui, rappelons-le, s’est engagé avec les Rockies la saison passée pour trois saisons et 53 millions.
Qui cassera sa tirelire?
Sur le terrain, Craig Kimbrel n’a plus rien à prouver à tout le monde. Son talent, bien que remis en question lors des derniers matchs à tension des séries éliminatoires 2018, est indéniable. Toute équipe qui se respecte et qui aspire à une place en séries voudrait d’un gars comme lui pour venir éteindre les feux en fin de match.
Si certaines équipes sont déjà bien armées dans ce secteur, je pense aux Yankees, aux Dodgers ou aux Nationals ou encore les Mets, d’autres ont de la place pour accueillir le joueur à la barbe rousse (Cleveland, Atlanta, les Cubs de Chicago …), reste à savoir si elles seront prêtes à casser leur tirelire.
Une chose est sûre, après trois saisons et presque 38 millions de dollars amassés avec les Red Sox, Craig Kimbrel ne reviendra pas à Boston.