Dans les dernières semaines, on a eu droit à du baseball de très grande qualité, alors que la Classique mondiale de baseball nous a offert tout un spectacle. Il y a eu des critiques en raison de la blessure d’Edwin Diaz, mais dans l’ensemble, le tournoi a fait jaser pour les bonnes raisons.
Et pour conclure le tournoi en beauté ce soir, on avait droit à un affrontement entre les États-Unis et le Japon en grande finale. Les Américains, champions en titre, avaient donc la chance de défendre leur titre face à une équipe japonaise qui a impressionné tout au long du tournoi.
Rapidement, les Américains ont pris l’avance, alors que Trea Turner, qui est plus chaud que le soleil depuis le début du tournoi, a frappé son cinquième circuit de la Classique mondiale pour donner les devants à son équipe.
Par contre, les Japonais ont rapidement assuré la réplique. Une demi-manche plus tard, le puissant cogneur Munetaka Murakami (qui a frappé 56 circuits au Japon l’an dernier) a égalé la marque d’un seul élan.
Après avoir joué les héros hier avec le coup sûr victorieux, il refait encore des siennes aujourd’hui.
Dans la même manche, Lars Nootbaar a frappé un roulant au sol qui a provoqué un retrait, mais qui a également permis à Kazuma Okamoto de croiser la plaque. C’était alors 2-1 pour les Japonais.
Et visiblement, Okamoto n’avait pas encore terminé de se mettre en valeur. En fin de quatrième manche, il a catapulté l’offrande de Kyle Freeland dans les estrades pour inscrire le troisième point du Japon.
Les manches suivantes ont été plus tranquilles, alors qu’on se demandait si Yu Darvish et Shohei Ohtani allaient finir par lancer lors de la rencontre. Le joueur des Angels a fait des allers-retours vers l’enclos des releveurs pendant une bonne partie de la rencontre.
Or, alors que Darvish s’est amené dans la rencontre en huitième manche, les Américains ont montré les dents. Après un duel durant lequel le Japonais a lancé la balle à 10 reprises, Kyle Schwarber a démoli un tir à son goût pour ramener les deux équipes à un point d’écart.
Puis, en neuvième manche, Ohtani s’est amené au monticule pour essayer de fermer les livres. Il a tout d’abord concédé un but sur balles à Jeff McNeil, mais il a forcé Mookie Betts à frapper dans un double-jeu.
Et comme dans un bon film hollywoodien, c’est évidemment Mike Trout qui s’est amené au bâton face à Ohtani avec deux retraits en neuvième manche.
On a eu droit à une bonne bataille entre les deux joueurs des Angels, mais au final, c’est Ohtani qui a eu le meilleur, alors qu’il a retiré Trout sur trois prises pour donner la victoire (et le titre) aux Japonais.
Victoire de 3-2 pour le Japon, donc, qui remporte la Classique mondiale pour une troisième fois (il avait gagné le tournoi en 2006 et en 2009).
