Le Jackie des Jays ne cesse d'impressionner

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Maxime Lauzier

Publié le 25 avril 2018 à 5h11

#TorontoStrong

Pour moi, il est Chadwick Boseman, celui qui a personnifié Jackie Robinson dans l’excellent film 42. C’est pour ça qu’il mérite le sobriquet de Jackie [Robinson]. D’autant plus que Robinson demeure l’idole de Curtis Granderson, lui qui porte ses bas au genou en l’honneur de celui-ci. Lors de son arrivée chez les Dodgers l’an dernier, ce fut une fierté pour son père et lui puisque le petit Grandy au grand sourire enfilait un maillot déjà porté par Jackie, à l’époque des Dodgers de Brooklyn.

https://www.youtube.com/watch?v=I9RHqdZDCF0

Ça, c’est ma petite histoire personnelle du pourquoi du comment je le surnomme Jackie. Le lien n’a rien à voir avec le talent des deux hommes.

Cela dit, grâce à Curtis, j’ai pu m’endormir paisiblement, tout en écrivant dans mon coco pendant mon sommeil. Un moment clutch comme celui d’hier m’a fait autant vibrer que la Série mondiale de 1993, où Joe Carter m’a permis de taquiner mes camarades de classe qui prenaient pour les Expos de Montréal. OK. J’exagère peut-être, mais pas tant… lorsque les Jays bataillent contre les Red Sox, je vis cela de manière très émotive. C’est en quelque sorte une petite Série mondiale à mes yeux.

Le facteur clutch

Avant l’événement clutch, il y a eu le premier sabotage (six en sept) de la campagne de Roberto Osuna, ce qui a augmenté mon niveau d’anxiété. Un stress qui a circulé en moi jusqu’à cette présence singulière de monsieur sourire – celui des Jays et non des Indians.

https://twitter.com/BlueJays/status/988964154974191616

Une bombe retentissante (son quatrième walk-off homer en carrière), qui a permis à la troupe torontoise d’empocher un premier gain de trois face aux Red Sox de Boston. Une soirée mémorable pour Granderson, qui est passé à un triple de réaliser un carrousel. Puis, avant cette bombe, il a été l’acteur principal en produisant deux points. À 37 ans, il a saisi l’importance de se rendre sur les sentiers, peu importe la façon employée. Tout ça, en étant conscient qu’il n’a plus la puissance de jadis.

Cette soirée lui a d’ailleurs permis de s’installer à travers le livre d’histoire des Blue Jays de Toronto, ce qui n’est pas rien.

https://twitter.com/isaacfromCT/status/989092422016782338

En plus de cette performance offensive éclatante, le petit voltigeur a empêché Eduardo Nunez d’inscrire un quatrième point (lors de la neuvième manche) en relayant la balle dans le font de la mitaine de Russell Martin, qui a retiré Nunez. Une soirée magique.

Depuis son addition au sein de l’équipe, je suis devenu aussitôt un grand défenseur de Curtis Granderson, que j’apprécie beaucoup comme joueur et comme humain. Il est, avec Yangervis Solarte, l’essence super sans-plomb qui manquait l’an dernier. Lui, il aime la balle. Il ne se pose pas 1000 et une question.

Merci, Grandy!

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