Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.
Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :
– Orioles – Royals – White Sox – Marlins – Tigers – Padres – Rangers
– Reds – Blue Jays – Giants – Mets – Twins – Phillies – Angels – Nationals
– Diamondbacks – Pirates – Cardinals – Mariners – Rays – Braves – Rockies
– Indians – Dodgers – Cubs – Brewers – Athletics – Yankees
C’est la fin ! Ce fut un gros travail et j’espère que cette série de trente articles vous a plu, car nous avons passé en revue toutes les équipes. Nous finissons par la meilleure de toutes cette année : les Red Sox de Boston!
Le résumé de la saison
Bilan 2018 : 108 – 54 ; victoire en Série mondiale face aux Dodgers (4-1).
Les Red Sox sont les champions et ce sont de beaux champions. Ils ont bien mérité le trophée du commissaire. Et au-delà de la récompense collective, les récompenses individuelles ont été nombreuses. Mookie Betts bien sûr, en tant que meilleur joueur de la Ligue américaine, avec sa moyenne de frappe de .346, a été phénoménal. Il a tout fait durant cette saison : le cycle, des envolées incroyables en défense, 42 doubles, 32 circuits et 30 vols de buts…
Le voltigeur a été bien accompagné dans le champ arrière : Andrew Benintendi a été savoureux en défense également et sa ligne de frappe (.290/.336/.830) est très intéressante, tandis que Jackie Bradley Jr s’est montré décisif durant les séries.
De manière générale, les Red Sox ont la meilleure attaque du pays pour ce qui est de la moyenne au bâton, du nombre de points marqués et de la présence sur les buts. Ils sont neuvièmes pour le nombre de circuits, mais ça ne les a pas empêchés de survoler la saison. En termes de circuits, on est obligé de mentionner J.D. Martinez avec ses 43 bombes. Toutefois, il n’est pas réduit à frapper comme une brute, il frappe tout court : .330 au bâton, OPS de 1031 et 130 points produits. Xander Bogaerts, Eduardo Nuñez et Rafael Devers : avec ces trois-là l’avant-champ est brillant, surtout quand on y a ajoute Steve Pearce (OPS de 1083 durant le mois d’octobre). L’absence de Dustin Pedroia a été très bien compensée cette année.
Pour les lanceurs, c’est du solide même si on ne peut pas être aussi dithyrambique que pour l’attaque. Chris Sale a été impérial en saison et très correct en séries, et ce fut l’inverse pour David Price, qui a fait taire ses détracteurs pendant la Série mondiale. La recrue de l’été Nathan Eovaldi a impressionné son monde, surtout durant le match de 18 manches à Los Angeles. Craig Kimbrel a bien donné quelques frayeurs, mais il a tout de même été impérial : MPM de 2.74 et 14 retraits par 9 manches en moyenne. Joe Kelly, quant à lui, a su maîtriser ses nerfs et a sorti de bien meilleures performances en séries. Je tiens aussi à citer le nom de Ryan Brazier, sorti de nulle part et dominant en octobre. C’est tout le talent d’Alex Cora qui s’exprime, durant sa première année comme gérant.
Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?
Les Red Sox n’ont pas perdu de temps et ont déjà levé certaines options pour garder les éléments clés du succès de cette année. Chris Sale sera encore là l’an prochain notamment. Le cœur de l’équipe est encore présent, pour une année au moins, avant de grands bouleversements en 2020. Il faut donc en profiter.
Trois chantiers dont le premier, essentiel : la relève et le remplacement, ou les nouvelles signatures, de Craig Kimbrel et Joe Kelly. Le deuxième : un partant à engager pour du long terme (Nathan Eovaldi?). Et le dernier, à discuter : envisager un receveur de niveau élite. Mais tout ça va coûter cher et la masse salariale est déjà très élevée, au-delà du plafond.
Ma prédiction pour 2019 : j’ai misé sur une saison plus serrée qu’en 2018, mes envies ayant même dépassé la réalité. Je vois les Red Sox lutter pour le meilleur bilan des Majeures aux côtés des Yankees (95-67).
