Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.
Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :
– Orioles – Royals – White Sox – Marlins – Tigers – Padres
– Rangers – Reds – Blue Jays – Giants – Mets – Twins – Phillies
– Angels – Nationals – Diamondbacks
Notre tour des 30 équipes nous emmène dans la ville des trois fleuves à Pittsburgh en Pennsylvanie.
Le résumé de la saison
Bilan 2018 : 82 – 79
On a pas beaucoup parlé des Pirates cette saison, car très honnêtement, personne ne les imaginait positionnés pour une place en séries. Ce n’est pas ce qui s’est passé, mais l’équipe de Pittsburgh a tout de même constitué une jolie surprise.
À leur décharge, ils évoluent dans une division particulièrement relevée : Brewers, Cubs et Cardinals se sont battus à un haut niveau.
Les points positifs sont nombreux : une belle moyenne au bâton amenée notamment par un champ extérieur efficace sur ce point : Corey Dickerson a tapé pour .300, Gregory Polanco a envoyé 23 flèches au-dessus de la clôture tout en produisant 81 points et Starling Marte a frappé 20 bombes pour une moyenne de .277, sans oublier ses 33 vols de buts.
Tout en étant encore jeune, l’alignement, surtout dans l’avant-champ, demeure le même depuis plusieurs années et gagne en expérience. Je pense aux deux Josh qui occupent les deux premiers buts : Josh Bell et Josh Harrison, tout comme l’arrêt court Jordy Mercer.
Ce n’est pas le cas de l’escouade de lanceurs partants, plutôt jeune, mais quelle belle surprise! Âgés de 26 ans tous les deux, Jameson Taillon (MPM de 3.20) et Trevor Williams (il accorde seulement 3.11 points par 9 manches) ont vraiment surpris. Voilà une rotation qui a de l’avenir!
Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?
Les points faibles de l’équipe nous en disent pas mal sur la stratégie à adopter pour viser plus haut en 2019.
L’attaque est bonne, mais manque de puissance et d’efficacité sur les mauvais lancers des artilleurs. Relativement peu de circuits et de buts sur balles me font dire qu’il faudrait renforcer au moins l’un de ses deux points. Difficile d’améliorer les deux en même temps sinon en recrutant un joueur comme Mike Trout.
C’est une blague, évidemment, et de toute façon, les Pirates n’ont pas démontré une grande aptitude à négocier de bons échanges. Chris Archer, arrivé de Tampa Bay, a coûté excessivement cher. Il est aujourd’hui troisième ou quatrième d’une rotation dont il devait prendre la tête.
En parlant de la rotation, je l’ai encensée tout à l’heure, mais elle reste jeune et présente des limites quant à sa capacité à retirer des frappeurs sur des prises. Encore une fois, on demanderait la lune en voulant un lanceur qui puisse répondre à ses deux caractéristiques.
Keone Kela, la bonne pioche de l’été, et le finisseur Felipe Vasquez, indiscutable, sont les valeurs sûres de l’enclos. Par contre, un releveur gaucher supplémentaire ne sera pas de trop.
Les partisans peuvent avoir le sourire en pensant à l’année prochaine. Quant à rêver de faire aussi bien que les Steelers au football ou les Penguins au hockey, il faudra attendre que les jeunes lanceurs partants s’aguerrissent.
Ma prédiction pour 2019 : une saison tout aussi correcte sans réelle progression comptable à cause de la concurrence féroce dans la division (81-81).
