Le bilan 2018 des Mets

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Maxime Lauzier

Publié le 11 novembre 2018 à 4h00

Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.

Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :

OriolesRoyals

White SoxMarlins

TigersPadres

RangersReds

– Blue JaysGiants

Notre périple à travers les Majeures nous amène désormais à New-York, chez les Mets!

Le résumé de la saison

Bilan 2018 : 77 – 85

La saison des Mets est une déception. Les ambitions du début d’année étaient justifiées. L’équipe du Queens possède en effet l’une des plus belles rotations des Majeures et une attaque somme toute correcte.

Cette dernière aurait pu être beaucoup plus effrayante sans la blessure de longue durée de Yoenis Cespedes (en 38 parties jouées seulement, il a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son talent). D’autres joueurs de position ont toutefois tiré leur épingle du jeu. Amed Rosario vole toujours autant de buts et s’affirme de plus en plus. Jeff McNeil, joueur de deuxième but de 26 ans et arrivé dans le groupe principal en juillet, a présenté une moyenne de .329 en deux mois et demi. Au champ extérieur, l’équipe est très séduisante. Brandon Nimmo a fait de gros progrès et présente une ligne de frappe intéressante (.263/.404/.483) pour un WAR de 5.1 tandis que Michael Conforto, avec ses 28 circuits et ses 82 points produits, a encore réalisé une saison correcte.

Brandon Nimmo – photo : Noah K. Murray/USA TODAY Sports

Chez les partants, impossible de ne pas mentionner Jacob deGrom (MPM de 1.70) qui a été le meilleur lanceur des Majeures, magistral et dominant. Mais son talent n’est pas isolé. Noah Syndergaard a réalisé une belle saison (MPM de 3.03), tout comme Zack Wheeler (3.31) et Steven Matz (3.97). Cette rotation n’a rien à envier avec les toutes meilleures des Majeures.

En revanche, la relève a failli et a été le point faible durant toute l’année. À signaler tout de même Robert Gsellman, qui a hérité du poste de stoppeur laissé par Jeurys Familia, en fin de contrat et qui a été échangé aux A’s. Exemplaire, il aurait voulu un poste de lanceur partant, mais il a finalement plus que rempli son rôle. À ses côtés, Seth Lugo a fait le boulot. En dehors de ces deux-là, ce fut compliqué.

Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?

Les Mets sont à la croisée des chemins. Deux voies s’ouvrent à eux.

La première : vendre tous les joueurs susceptibles de libérer de la masse salariale, enrôler de jeunes joueurs talentueux en échange, jouer un rôle actif sur le marché international : une vraie reconstruction. Mais il en coûtera de laisser partir les meilleurs lanceurs et de briser le cœur de nombre de partisans qui crieront à un gâchis ignoble. Ça me semble improbable.

Noah Syndergaard
Noah Syndergaard – photo : Yardbarker

Deuxième solution que je privilégierais, car je crois en cette équipe : renforcer quelques postes clés. Les absences aux durées incertaines de Cespedes et du receveur Travis d’Arnaud doivent être comblées. Un gros frappeur au premier (si le jeune Peter Alonso ne fait pas l’affaire) ou au troisième but, un receveur de qualité correcte et deux releveurs (en plus du jeune Daniel Zamora, très prometteur) sont un minimum pour s’améliorer.

Ma prédiction pour 2019 : si l’équipe recrute où il faut, ce sera forcément beaucoup mieux : 86 victoires et 76 défaites.

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