Le bilan 2018 des Dodgers

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Maxime Lauzier

Publié le 24 novembre 2018 à 4h00

Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.

Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :

Orioles Royals White Sox Marlins Tigers Padres Rangers

Reds Blue Jays Giants Mets Twins Phillies – Angels – Nationals

– Diamondbacks – Pirates Cardinals – Mariners – Rays – Braves Rockies Indians

On continue notre tour des trente équipes en passant par la Californie et les grands déçus de cette saison, les Dodgers, les finalistes perdants de la Série mondiale.

Le résumé de la saison

Bilan 2018 : 92 – 71 ; défaite 4-1 en Série Mondiale face aux Red Sox.

Quelle saison pour les Dodgers! De vraies montagnes russes. Qui se souvient que le 16 mai, les Dodgers étaient classés au quatrième rang de leur division à la traîne de 8,5 matchs derrière le leader à cette date? Pourtant, ils ont bien fini par remonter le classement et remporter la division ouest de la Nationale pour la sixième fois de suite. Si près du but après un marathon de 163 matchs (ils ont eu un match en plus à jouer face aux Rockies pour départager les deux équipes) et si loin, car ils n’ont pas pesé lourd face aux Red Sox.

Cette équipe est très homogène. C’est sa force en comparaison d’une équipe comme les Indians, par exemple. Tout l’alignement partage de belles statistiques à la frappe. Pas moins de sept joueurs ont frappé plus de 20 circuits (Yasmani Grandal, Joc Pederson, Cody Bellinger, Yasiel Puig, Enrique Hernandez, Matt Kemp et Max Muncy qui en a envoyé 35). Les moyennes au bâton ne sont pas phénoménales (14e collectivement), mais ne sont pas ridicules : elles traduisent un bon mélange entre puissance et contact. Justin Turner a été le meilleur dans cette catégorie avec une moyenne de .312. Chacun apporte sa contribution et ça donne du solide.

Le spectaculaire Yasiel Puig — capture d’écran : Twitter — Dodgers

La seconde force de cette équipe ce sont bien sûr ses lanceurs partants : Walker Buehler en est désormais le meneur avec sa MPM de 2.62 et ses performances abouties en séries éliminatoires. Clayton Kershaw a réalisé une bonne saison en accordant seulement 2.73 points par match, mais c’est son manque de sang-froid lors des matchs couperets à l’étranger qui dénote. Derrière ces deux là, une flopée de lanceurs incroyables qui peuvent commencer un match ou prendre une place dans l’enclos au gré des formes et méformes : Alex Wood, Rich Hill, Kenta Maeda, Ross Stripling ou encore Hyun-Jin Ryu. Kenley Jansen a connu des hauts et des bas, mais il reste un solide closer. Une sacrée équipe.

Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?

Yasmani Grandal — photo : truebluela.com

L’équipe a été redoutable avec les ajouts effectués durant l’été : Manny Machado en est le plus bel exemple. Le retour de Corey Seager à son poste ne devrait pas permettre au bad boy de revenir à LA.

L’équipe est déjà prête pour repartir pour une belle saison. Il faudra cependant veiller à faire revenir ou remplacer le receveur Grandal : pas une mince affaire. Un lanceur de relève efficace serait le bienvenu, qui pourrait suppléer Jansen si celui-ci faisait encore des siennes. Les Dodgers se paient même le luxe d’avoir pléthore de gauchers dans leur effectif. Vraiment, il n’y aura pas beaucoup de boulot cet hiver. À moins d’être prévoyant et d’échanger des joueurs en fin de contrat dans un an? On n’est pas au bout de nos surprises…

Ma prédiction pour 2019 : les Dodgers aiment se rendre la vie difficile et la division ouest risque d’être plus serrée que jamais ; pour autant, je les vois l’emporter encore une fois, car ils ont trop d’arguments pour ne pas y parvenir (85-77).

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