Le bilan 2018 des Blue Jays

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Maxime Lauzier

Publié le 9 novembre 2018 à 4h00

Trente jours, trente équipes, trente bilans de la saison 2018, du plus mauvais au tout meilleur. Pendant tout le mois de novembre, je vous propose de faire le bilan de chacune des trente équipes.

Pour retrouver les articles concernant les équipes précédemment évoquées :

Direction l’Ontario et les Blue Jays cette fois!

Le résumé de la saison

Bilan 2018 : 73 – 89

En début de saison, beaucoup voyaient les Blue Jays se mêler à la course aux séries. Bien sûr, les deux monstres que sont les Yankees et les Red Sox rendaient les choses bien aléatoires. En tout cas, on les imaginait bien plus haut. Tout cela a fini par se transformer en une remise en question aboutissant à une reconstruction enfin assumée qui aurait dû démarrer plus tôt.

Ce qui n’a pas marché : la rotation a été parmi les plus mauvaises des Majeures. L’enclos est plus difficile à juger, car les nombreux départs en cours de saison (Seughwan Oh, Jonathan Axford) et l’affaire concernant Roberto Osuna, également parti, ont faussé les cartes. Marcus Stroman a raté sa saison et mis à part le tout nouveau Ryan Borucki, peu de choses ont fonctionné dans ce secteur de jeu.

Il y a tout de même un point très positif et pas des moindres : leur puissance offensive. Les Blue Jays peuvent se vanter du cinquième total de coups de circuit. Justin Smoak et Randal Grichuk ont mené les débats avec 25 bombes chacun.

Justin Smoak – Photo : Getty Images

Le champ extérieur est bien achalandé, car outre Grichuk, Kevin Pillar a encore assuré le spectacle avec des jeux spectaculaires et une moyenne au bâton correcte de .252.

Quelle stratégie et quelles ambitions pour 2019?

Le tout nouveau gérant, Charlie Montoyo, aura quelques certitudes avec des jeunes déjà en place et d’autres bientôt prêts à prendre le relais. Outre Smoak, l’avant-champ comprendra Lourdes Gurriel et Vladimir Guerrero Jr. Le receveur Danny Jansen pourra s’affirmer. Au champ extérieur, Billy McKinney et Teoscar Hernandez auront du temps de jeu.

Si du côté des lanceurs, rien n’est encore bien stable, une certitude viendra rassurer l’équipe en fin de match : le stoppeur Ken Giles a fait le boulot en 2018 et sera encore à ce poste l’an prochain.

Ken Giles – Photo by Ed Zurga/Getty Images

L’enclos a toutefois besoin d’une belle refonte.

De toute façon, l’idée n’est pas d’aspirer pour le moment, mais bien de préparer les très belles années qui arrivent. Un vivier de talent des plus rares est en place et même un joueur comme Bo Bichette peut s’inviter en cours de saison.

Ma prédiction pour 2019 : une année de transition à peu près similaire (75 victoires et 87 défaites), en attendant beaucoup mieux dès l’année suivante.

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