Texte par Simon Deschamps
Depuis que je suis tout petit, en fait du plus loin que je me souvienne, jouer au baseball a toujours été une passion. J’adore ce sport qui allie sport individuel et sport d’équipe tout-en-un. Pour plusieurs, le baseball n’est qu’un sport marginal où les joueurs ne font que manger des graines de tournesol et ne jouent que peu dans un match. Je crois qu’il en est tout autre. Avez-vous une idée à quel point il est difficile de frapper une balle de baseball? La vitesse à laquelle la balle arrive, le temps de réaction avant de prendre la décision, frapper la balle de toutes ses forces et espérer un coup sûr. Évidemment, plusieurs d’entre nous sont capables de le faire puisqu’il semble facile de faire contact avec la balle…
Mais voici un petit résumé d’une étude que j’ai vu il y a peu de temps (vidéo ci-dessus). Le frappeur a à peine 4 dixièmes de seconde pour prendre une décision avant de décider s’il s’élance ou non. À 95 milles à l’heure, le cerveau doit travailler rapidement pour prendre sa décision. Dès que la balle quitte la main du lanceur, le frappeur commence à déceler les informations sur le type de lancer, utilisant 1 dixième de seconde pour le tout et la balle a déjà franchi 15 pieds.
Le processus de décision prend un autre dixième de seconde et la balle a déjà franchi un autre 15 pieds, lorsqu’enfin la décision est prise, la balle peut sembler invisible quelques fois. La rapidité du lancer vers le marbre est plus rapide qu’un battement de paupières. C’est extrêmement difficile de tout combiner en si peu de temps, le cerveau est en constante recherche d’informations : et surtout la vitesse à laquelle la balle arrive qui atteint souvent maintenant les 100 milles à l’heure.
Lorsqu’on regarde une partie de baseball, le tout peut sembler très long puisqu’il semble toujours y avoir des temps morts entre les lancers ou les jeux, j’en conviens, mais quand j’observe attentivement les confrontations entre frappeurs et lanceurs, je suis toujours subjugué. Je me souviens de mes bonnes années de baseballeur et je me plais à croire que j’aurais pu faire partie de ces hommes surhumains. Frapper une balle de baseball est une des choses les plus dures à faire dans le sport, selon moi. Alors maintenant, quand je me lance avec mon p’tit garçon et je le vois frapper des balles en flèche dans le champ extérieur, je dois vous dire que je me sens très fier de ce petit homme qui aspire comme moi à faire partie de ce groupe élite qui joue un sport qui me fascine.
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