À court terme, l’arrêt de travail est très difficile pour les équipes et les joueurs, surtout ceux en réhabilitation. C’est le cas du nouveau venu des Cubs de Chicago, Nick Madrigal.
Madrigal est blessé depuis un bout déjà et le joueur ne peut même pas partager sa progression avec son équipe puisque l’arrêt de travail empêche les contacts.
Les entraîneurs personnels des joueurs le peuvent, eux, mais pas les joueurs.
Pour les joueurs en général – pas seulement Madrigal – c’est très difficile de vivre dans des circonstances de la sorte présentement.
Le camp risque de prendre son envol aussitôt l’arrêt de travail réglé, mais les Cubs ne sauront pas comment va Madrigal, ce qui pose problème. Acquis à la dernière date limite des transactions par les Cubs, Madrigal a vu ses problèmes commencer cette journée-là justement.
Il était déjà blessé lorsqu’il a été échangé, lui qui a subi une opération pour réparer les déchirures des tendons de son ischio-jambier droit. Le pire, c’est qu’il venait tout juste d’acheter une luxueuse maison à dix minutes du centre d’entraînement des Sox, en Arizona.
Le joueur de deuxième était certain d’être dans les plans de l’équipe du South Side à ce moment, alors sa copine et lui se sont dits « pourquoi ne pas acheter une maison là? » Mais la journée où ils finalisaient les détails sur le nouveau logement, Madrigal a reçu un appel du DG, Rick Hahn, qui lui a annoncé la mauvaise nouvelle.
Oui, il a été échangé de Chicago à Chicago, reste que les deux clubs sont à l’extrémité de l’autre. Même chose pour leur centre d’entraînement, qui se trouve tous les deux en Arizona.
Bref, ce fut une année difficile pour Nick Madrigal. Espérons que l’arrêt de travail se règle bientôt et que tous les blessés puissent parler avec leur équipe respective.
Mon collègue, Charles-Alexis Brisebois, en a justement parlé des blessés en lien avec l’arrêt de travail : ils seront encore plus nombreux si la pause s’étirait.