Le dossier Juan Soto vient avec plein de questions.
La plus populaire, évidemment, c’est de savoir avec qui il va signer. Les deux clubs de New York sont les favoris, mais les Blue Jays et les Red Sox sont de plus en plus cités comme des menaces.
Les Dodgers et les Phillies, qui n’auraient finalement pas forcément rencontré Soto, seraient plus loin dans la course. Mais évidemment, tout peut changer très rapidement.
Une autre question qu’on se pose, c’est de savoir quels seront les termes du contrat. Signera-t-il pour 11, 12, 13, 14 ou 15 ans? Aura-t-il plus ou moins que 600 M$? Qui vivra verra.
Mais il y a une question qu’on ne se pose pas assez souvent : y aura-t-il des options de sortie dans son entente? Et si oui, combien et quand?
À ce sujet, Jim Bowden (The Athletic) s’est questionné à savoir ce que Scott Boras, qui aime évidemment les options de sortie, va faire en négociant un contrat pour son poulain.
Ce qui est possible de croire, c’est que le Dominicain voudra avoir des options de sortie rapidement dans son contrat. Et il voudra toucher de plus gros montants dès maintenant.
Imaginez qu’il signe un 12 ans à 600 M$ (ce sont des chiffres au hasard), mais qu’il demande à toucher 70 M$ lors des quatre premières années de l’entente. Et là, il aurait une option de sortie.
Il aurait touché 280 M$ en quatre ans et il redeviendrait (s’il le veut) agent libre à seulement 30 ans, avec comme but d’aller chercher plus que les 320 M$ qu’il aurait laissé sur la table.
Est-ce totalement farfelu de penser que le mercenaire pourrait demander un tel contrat? Et est-ce que c’est farfelu de penser qu’une équipe le voudra au point de lui donner ça?