Aujourd’hui, on connaît Juan Soto. Il est l’un des meilleurs frappeurs de sa génération.
Mais si je vous disais qu’à un certain point durant son adolescence, Juan Soto croyait que c’est à titre de lanceur qu’il allait laisser sa marque dans le baseball majeur?
Comme Chris Kirschner (The Athletic) le rapporte, alors qu’il était âgé de 14 ans, Juan Soto a obtenu un essai devant les recruteurs des Braves d’Atlanta chez lui, en République dominicaine.
Et comme vous pouvez vous en douter de la façon dont sa carrière se déroule, il n’a pas exactement eu de succès lors de son essai. Ça ne s’est pas trop bien passé pour lui.
Deux ans plus tard, c’est finalement en tant que voltigeur que Soto a signé avec les Nationals.
De son propre aveu, il lui manquait des outils pour être en mesure de faire de place comme lanceur. Il était bon à certains égards, mais la vélocité n’était notamment pas au rendez-vous.
Je dois vous parler de ce qu’on disait de moi. « Il a un excellent contrôle de ses tirs, mais il n’a pas beaucoup de forces. Sa balle rapide va entre 83 et 86 milles à l’heure.
– Juan Soto
Les jeunes de son âge lançaient plus fort que ça. Cela a eu raison de sa passion de lanceur.
Mais finalement, on sera d’accord pour dire qu’il n’a pas fait d’erreur en devenant un voltigeur. Son oeil au bâton est incomparable et cette saison, il brille avec les Yankees.
Il aura un grooooos contrat cet hiver.
Son père disait, quand il était jeune, qu’il ne se tannait jamais de frapper et que tout objet lui servait de bâton et de balle. C’est sans doute ce qui lui a ouvert les portes du vedettariat dans la MLB.