On peut aimer un joueur pour toutes sortes de raisons. Son bâton, sa défensive, ses stats, sa prestance ou encore son aplomb. Sans qu’il n’y en ait une meilleure qu’une autre. Mais moi, ce qui me fait encore plus triper que tous ces facteurs réunis, c’est l’authenticité et le « guts » qu’un joueur peut démontrer autant sur qu’à l’extérieur du terrain.
Alors, vous dire à quel point j’ai adoré lire cette réponse de Josh Donaldson, faite avec respect, à Jon Heyman, serait un euphémisme.
Parler à travers son chapeau
Le réputé journaliste a insinué, dans sa traditionnelle chronique de notes sur les 30 équipes de la MLB, que Bringer of rain avait l’intention de faire sauter la banque à Toronto. Pour reprendre les propos d’Heyman «Donaldson serait à la recherche d’un chèque monstrueux» selon des amis proches.
Il n’en fallait pas plus pour que Donaldson lui-même remette les pendules à l’heure. Le numéro 20 a tenu à rectifier le tout publiquement sur Twitter. Heyman ne connaît pas ses amis et ses amis ne connaissent pas plus ses désirs. Mais ce qui a le plus dérangé Donaldson, c’est le fait que son nom soit en quelque sorte traîné dans le boue et employé d’une façon qui lui déplaît, c’est-à-dire en disant une fausseté.
Quelques heures plus tard, le principal concerné s’est excusé publiquement, en disant s’être mal exprimé… reconnaissant à la fois avoir parlé à travers son chapeau.
Maître de son destin
Josh Donaldson est le seul maître de son destin. Ça fait différent des histoires comme J.D. Martinez et Scott Boras, n’est-ce pas?
Enfin un joueur qui dit les vraies choses! Non. Donaldson n’a pas reçu d’offre de la part de Toronto encore. Pas plus qu’il n’a demandé quoi que ce soit à l’heure actuelle à l’organisation qu’il chérit tant. Tout ce qu’il a dit, c’est qu’il veut rester à Toronto et qu’il reste encore beaucoup d’informations à obtenir de part et d’autre. Il joue franc jeu, tout en étant prudent.
Est-ce qu’il obtiendra un bon montant à Toronto ou ailleurs lorsque viendra le temps de parapher son nouveau contrat? Absolument. Le joueur a les statistiques, la prestance et le titre de MVP de 2015 pour justifier les sous qui seront inscrits sur le papier. Mais il n’en reste pas moins qu’il est le seul à avoir le dernier mot et savoir vraiment ce qu’il veut.
