Après la défaite de sa nouvelle équipe, un balayage en règle de 3-0 des Indians de Cleveland face aux puissants Astros de Houston, le polarisant Josh MVP Donaldson s’est ouvert en lien avec la plus récente saison, son processus de divorce avec les Blue Jays et son futur pour la prochaine saison.
Dans un entretien avec Rob Longley du Toronto Sun, Donaldson mentionne que la saison aura été difficile dès le jour 1 du fait qu’il ne se sentait pas à 100%. De ce fait, ce dernier sent qu’il n’a pas été en mesure de démontrer ce qu’il est capable de faire sur le terrain.
C’est mon corps, c’est à moi de faire en sorte de rester en santé.
Certes, les choses ne se sont pas déroulées telles que le joueur de troisième but le prévoyait en début de campagne. Lui qui entamait l’année avec une seule saison encore à son contrat. Il semble évident que Donaldson ne pourra signer le gros contrat qu’il désirait. En fait, il y a fort à parier que le joueur qui aura 33 ans au mois de décembre devra se contenter d’un contrat à courte durée. Rien ne justifierait pour l’un des 30 DG de la ligue de lui octroyer un contrat à long terme. En 2017, il a été limité à 113 parties et un petit 52 matchs cette saison.
Force est d’admettre que pour le numéro 27 des Indians, le changement d’air aura été bénéfique en saison régulière. En 16 joutes avec sa nouvelle équipe, Donaldson aura su démontrer l’étoffe du grand joueur qu’il peut être, or en série ce fut un peu laborieux. En 12 présences au bâton, il s’est contenté d’un simple seulement. Rien de reluisant, avouons-le.
Une histoire d’amour qui se termine mal
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis ce jour du 31 août, jour ou les Jays ont procédé à l’échange du puissant cogneur. Reste que pour un joueur de la trempe de Donaldson, l’histoire d’amour à la Roméo et Juliette entre lui, la direction et les fans se sera terminée de façon tout simplement décevante. L’état-major a blâmé ouvertement le joueur pour ses problèmes de conditions physiques tandis que le joueur était sur la défensive, mi-figue, mi-raisin face à tout cela. Le journaliste Longley mentionne même que les tensions entre l’administration des Blue Jays et le joueur étoile remontaient au début de saison 2017. Au milieu de tout cela se trouvait le partisan moyen, qui ne savait trop pour quel bord prendre et qui espérait des victoires de son équipe, tout simplement.
En tant que fan des Jays, de Donaldson et de baseball, espérons seulement que tous les partis concernés puissent trouver la sagesse nécessaire afin d’offrir un produit de qualité sur le terrain pour la campagne 2019.
