En fin de première manche du match numéro quatre de la Série mondiale, Gleyber Torres des Yankees de New York a frappé un ballon le long de la ligne du champ droit. Mookie Betts a alors sauté pour faire l’attrapé de l’autre côté du muret.
Après le catch, un partisan des Bombardiers nommé Austin Capobianco a tendu la main par-dessus le mur, a attrapé le gant de Betts, puis a tenté de dégager la balle. Lorsque cela s’est avéré trop difficile, son copain, John Peter, a attrapé le poignet droit du voltigeur des Dodgers de Los Angeles pour tenter d’empêcher ce dernier de conserver la possession de la balle.
Cette dernière a finalement volé hors du gant de Betts juste au moment où l’arbitre du champ droit a signalé l’interférence d’un spectateur. Les deux protagonistes ont ensuite été rapidement escortés hors du stade.
Jusqu’à maintenant, ni Capobianco ni Peter n’ont été accusés de quoi que ce soit de plus sévère que leur expulsion et bannissement du match numéro cinq de la Classique d’automne.
Pour le moment, la procureure du district du Bronx n’a pas envisagé de porter plainte, mais elle le pourrait.
Même si Betts n’a pas subi de blessure apparente, les deux fans pourraient toujours être en violation de l’article 240.26 du code pénal de New York.
Aux termes de cette loi, une personne est coupable de harcèlement au deuxième degré lorsque, dans l’intention d’harceler ou d’ennuyer une autre personne, elle frappe, bouscule, donne des coups de pied ou soumet de toute autre manière cette autre personne à un contact physique, ou tente ou menace de faire de même.
Capobianco et Peter avaient clairement l’intention de harceler et d’ennuyer Betts. Ils ont très certainement eu un contact physique avec lui.
Une condamnation pour harcèlement au deuxième degré n’est pas considérée comme un crime, de sorte qu’elle n’apparaîtrait finalement pas sur un casier judiciaire. Cependant, cela peut entraîner jusqu’à 15 jours de prison et l’obligation d’effectuer des travaux publics.
Quoi qu’il en soit, que la procureure du Bronx, Darcel Clark, porte des accusations ou non, on peut se demander si d’autres mesures seront prises concernant l’avenir des billets de nos deux cabochons.