L’an dernier, Hyun-Jin Ryu était le lanceur #1 dont les Blue Jays avaient besoin. La grosse signature du club avait livré la marchandise – sauf en séries.
Mais cette année, c’est différent. Sa moyenne de 4.34 est le résultat de grosses sorties, mais de plusieurs départs plus difficiles.
Récemment, c’est flagrant. Au cours de ses cinq derniers matchs, on note un sept points mérités en 3.2 manches contre Chicago, sept points mérités en 2.1 manches contre Baltimore et cinq points mérités en 2+ manches de travail hier soir contre les pauvres Twins de Josh Donaldson.
Et comme l’a dit Scott Mitchell, présentement, il est très difficile de lui faire confiance.
Avec un peu plus de deux semaines à jouer, il lui reste deux ou trois sorties avant d’entrer (idéalement) en séries. Que faire avec lui?
Présentement, les Jays ont confiance en Jose Berrios, en Alek Manoah et en Robbie Ray. Ces gars-là sont dans la rotation potentielle des séries et les Jays commencent à penser à enligner leurs flûtes pour avoir Ray et Berrios disponibles contre les Yankees, mais aussi en vue de potentiels matchs éliminatoires.
Mais évidemment, Ryu doit y être aussi, en séries. Le lanceur se doit d’être un membre de la rotation en raison du fait que c’est, sur papier, l’As.
Deux questions s’imposent, ceci dit.
- Où le placer dans l’ordre de la rotation de séries?
- Comment s’assurer de ne pas le voir nuire au club?
Pour le deuxième point, c’est peut-être en le jumelant à un Steven Matz ou Ross Stripling (un gars qui peut piggyback, soit lancer directement après lui en longue relève) qu’il faudra le « protéger ».
Mais de là à savoir où le placer dans la rotation, je vous dirait que c’est pour ça que Montoyo est payé, soit pour prendre des décisions difficiles. Il voudra sans doute le placer au rang #4, derrière Ray, Berrios et Manoah, mais comment le lanceur le prendra-t-il?
Montoyo, dans un tel scénario, devrait prendre le temps de lui expliquer des choses, question de ne pas l’insulter.
Pas un dossier qui va se naviguer facilement, donc.
