Après une nouvelle saison marquée par les blessures et les ratés, je ne peux m’empêcher de rester perplexe quant au devenir de Greg Bird. Jadis considéré comme la crème de la crème des espoirs dans l’équipage des Baby Bombers, le joueur des Yankees n’en finit plus de décevoir. Frustration, chute des attentes, inefficacité, tels sont les mots qui reviennent à l’encontre du joueur qui, s’il ne trouve pas vite une solution, verra son avenir chez les Yankees fortement compromis.
Seulement 176 matchs depuis 2015
Greg Bird est un superbe athlète, mais ô combien fragile. Depuis ses débuts fracassants en 2015 où il avait affiché un très bon OPS+ de 135, le joueur de premier but semble être maudit. Après 45 matchs en 2015, Bird reste sur la touche toute la saison 2016 en raison d’une blessure à la cheville pour ne revenir que la saison suivante où il ne jouera que 48 matchs, de nouveau ennuyé par une blessure, cette fois à l’épaule.
Bien peu pour briller et trop peu pour confirmer toutes les bonnes attentes à son égard. Même si Greg Bird se distinguera en Série de championnat face aux Indians de Cleveland en se payant l’intouchable Andrew Miller, le joueur replongera la saison suivante en ne prenant part qu’à 89 matchs pour un ridicule .199 de moyenne au bâton et un pitoyable 79 d’OPS+.
Depuis ses débuts en 2015, Greg Bird n’a pris part qu’à 176 rencontres pour une moyenne totale de .214.
La porte grande ouverte pour Luke Voit
Pour beaucoup, c’en est de trop. La période d’essai de l’expérience Greg Bird doit prendre fin surtout depuis qu’un autre bougre qui frappe fort est entré en scène, Luke Voit. Le nouveau joueur de premier but a connu des débuts fracassants pour les Yankees la saison passée en frappant 14 circuits en 132 passages au bâton, produit 33 points et affiché .333 de moyenne au bâton ainsi que 188 d’OPS+.
De son côté, Greg Bird a vu son temps de jeu diminué et le peu de fois où il a foulé le terrain, il a voulu trop en faire. Ses stats ont chuté drastiquement.
Même s’il revient à 100% de ses capacités au printemps prochain, Greg Bird va devoir se battre pour récupérer sa place de titulaire au premier coussin.
Les Yankees lui laisseront sans doute une dernière chance. Lui et son bâton semblent si bien taillés pour le Yankee Stadium, bien connu pour ses distances au champ droit avantageuses aux frappeurs gauchers. Lui qui représente un équilibre aussi dans l’alignement aux côtés des droitiers Aaron Judge, Giancarlo Stanton et autres Gary Sanchez.
En 2019, les attentes à l’égard de Greg Bird seront au plus bas. Je lui souhaite de surprendre ses partisans à nouveau, comme il l’a fait en 2015.
