Un Freddie Freeman en parfaite santé aurait-il été aussi dominant que celui qui a survolé la dernière Série mondiale, se voyant octroyer le titre de MVP au passage? La question se pose, car la douleur lui a permis de focusser sur le moment présent, lui qui avant chaque match, devait subir des traitements permettant de diminuer la douleur à sa cheville.
Blessé lors des derniers moments de la saison régulière, le joueur de premier coussin des Dodgers de Los Angeles, a entamé les séries éliminatoires dans un piteux état. Cas incertain au début de l’affrontement face aux Padres de San Diego, Freddie Freeman faisait pitié à voir tellement il était diminué par une blessure à la cheville.
Une blessure qui l’incommodait à un tel point que Dave Roberts se questionnait sur un éventuel plan B. Résilient et motivé au plus haut point, Freeman n’avait pas l’intention de laisser cette blessure devenir une barrière entre lui et le succès de son équipe en séries.
De passage au podcast de son coéquipier Mookie Betts, On base, Freeman a expliqué comment ses douleurs lui ont permis de se concentrer sur le moment présent, en faisant fi de toutes distractions pouvant l’éloigner de son but ultime : permettre aux siens de remporter la Série mondiale, une première depuis 2020.
Vous connaissez le résultat et l’impact qu’a eu Freeman sur l’issue finale. Le grand joueur de premier coussin a été un athlète dominant dont la détermination était sans limites. J’ai rarement vu un athlète aussi dominant à des moments critiques et possédant un désir de vaincre aussi marqué.
Freeman a survolé les dernières séries éliminatoires comme peu de gens l’ont fait avant lui. À ses dires, sa blessure et les efforts consentis à diminuer les effets de la douleur le plaçaient dans un état d’esprit hors du commun.
Le fait d’avoir eu la force mentale et physique, lui permettant de surmonter une montagne de défis, l’ont rendu encore meilleur, lui qui est déjà un athlète fort doué.
Lorsqu’il a mentionné à ses coéquipiers qu’il avait enfin retrouvé sa touche au bâton, un grand soupir s’en est suivi, car ils savaient tous que quelque chose de spécial allait se produire. À partir de ce moment-là, les Dodgers savaient que rien ne pourrait les arrêter. Freeman était devenu un leader incontesté, sans peur et galvanisé par les événements.
Sans cette source d’inspiration, Freeman et les Dodgers seraient-ils venus à bout des Padres, pour par la suite franchir les étapes une à une en route vers la destination ultime? Les coups sûrs opportuns de Freeman resteront gravés dans la mémoire des amateurs de baseball pour encore longtemps.
S’il avait eu le choix, le numéro 5 des Dodgers aurait certainement préféré débuter les dernières séries en parfaite forme physique, mais il a su transformer une roche en or en devenant le héros et le sportif le plus en vue du dernier mois d’octobre.
Sa résilience et sa façon de surmonter les obstacles en ont assurément inspiré plusieurs. Son fils Maximus, victime du syndrome de Guillain-Barré, a certainement été au cœur de ses pensées tout au long de son dernier parcours professionnel.
Définitivement, il faut plus de Freddie Freeman pour nous permettre de surmonter nos défis quotidiens et performer à un niveau supérieur. La vie est constituée de hauts et de bas, mais il est possible de garder la tête haute et réussir au quotidien.