Les Mets de New York ne connaissent pas une grande saison. Malgré une grosse victoire hier soir face aux Rays, le club a une fiche de 21-23 cette saison (avant leur match du jour), ce qui est loin de répondre aux attentes.
Alors qu’on voulait viser la Série mondiale, on se retrouve plutôt à 6,5 matchs des Braves et du sommet de la division au quart de la saison. Ce n’est pas exactement un départ sur les chapeaux de roue.
Sur le terrain, les gars ne performent pas vraiment à la hauteur. Si on exclut Pete Alonso et Brandon Nimmo, les gars ne frappent pas. Et ils ne sont pas aidés par les lanceurs, alors que Max Scherzer et Justin Verlander ne cassent rien en ce début de saison.
Or, selon l’ancien joueur Jason Kipnis, il y a un autre problème encore plus important en ville : il y a un sérieux manque de leadership parmi les vétérans du club.
Et parmi ceux qui passent dans le torpeur, on retrouve l’ancien coéquipier de Kipnis à Cleveland : Francisco Lindor.
Aux yeux de Kipnis, c’est épouvantable de voir un club avec autant de vétérans ne pas avoir la moindre once de leadership. C’est une grosse affirmation, considérant qu’il y a également Max Scherzer et Justin Verlander au sein de l’organisation.
Ceci dit, Kipnis a joué quelques saisons à Cleveland en compagnie de Lindor, donc on peut croire qu’il sait de quoi il parle au sujet du joueur d’arrêt-court. Rappelons ceci dit que les deux hommes n’ont pas toujours eu la relation la plus clémente à l’époque où ils tournaient des double-jeux ensemble.
Je ne sais pas si Kipnis a raison, mais clairement, alors que les Mets ont de la difficulté à gagner sur une base régulière, il faut que les leaders du club se lèvent. Que ce soit Lindor, Verlander, Scherzer ou quelqu’un d’autre, il faudra prêcher par l’exemple un jour ou l’autre.
Sinon, les Braves se dirigeront vers un titre de division assez facile et les Mets devront espérer faire partie des équipes repêchées dans la Nationale.
