Les Blue Jays de Toronto renaissent de leurs cendres dernièrement, eux qui pointent maintenant au deuxième rang de la section Est de la Ligue américaine, forts de leur dossier de 35 gains contre 30 revers.
Et la façon dont les Geais Bleus ont réussi à le faire a été impressionnante, car malgré une série de blessures qui ont réduit leur profondeur (profondeur qui était déjà mince), ils ont réussi à garder la tête hors de l’eau.
Les représentants de la métropole ontarienne sont tranquillement devenus une équipe bien équilibrée et les contributeurs de deuxième ordre méritent d’être crédités pour ce revirement de situation.
Étonnamment, ce ne sont pas Vladimir Guerrero Jr., Bo Bichette, Daulton Varsho ou un membre du personnel de lanceurs partants qui détient le meilleur WAR de l’équipe. Non, il s’agit plutôt du polyvalent Ernie Clement qui est le meneur avec un WAR de 1,9.
Ce dernier se classe au troisième rang de l’équipe avec douze doubles, et ses onze buts sur balles reflètent son taux de buts sur balles le plus élevé (5,3 pour cent) depuis 2022.
En plus de Clement, le receveur Tyler Heineman, le lanceur Brendon Little, le lanceur Eric Lauer et le voltigeur Nathan Lukes se démarquent également. Ensemble, ce groupe, qui ne comprend que des joueurs de 28 ans ou plus, combine un WAR de près de 6 en 65 matchs cette saison.
Cela pourrait finir par faire la différence dans une éventuelle course aux séries éliminatoires, car pour le moment, les gros canons de l’équipe ne font pas le travail en comparaison aux attentes.
Certes, le WAR n’est en aucun cas une statistique parfaite, mais elle illustre une statistique que tout le monde peut comprendre : les victoires. Et les Jays en auront besoin plus souvent qu’à leur tour d’ici la fin de la présente campagne.