Depuis le début de la saison morte, l’idée de voir Nolan Arenado être échangé fait jaser. Les Cardinals semblent ouverts à faire le ménage et à tourner la page sur l’ère Arenado/Goldschmidt, d’autant plus que ce dernier est désormais membre des Yankees.
Cela dit, même s’il a été lié à quelques équipes, le dossier n’a jamais vraiment gagné de traction. Sa clause de non-échange lui a permis de bloquer une transaction qui l’aurait envoyé aux Astros, mais en ce moment, difficile de voir un monde où une transaction se concrétise.
Ce n’est pas impossible… mais à ce stade-ci de la saison morte, c’est relativement improbable.
Par contre, ça n’empêche pas le président des opérations baseball des Cardinals, John Mozeliak, de continuer à y croire. Parce que même si Mozeliak avait évoqué l’idée, il n’avait pas dit clairement qu’il souhaitait échanger Arenado en particulier… jusqu’à aujourd’hui.
Et il n’a pas exactement pesé ses mots :
Échanger Nolan Arenado est notre priorité #1, #2 et #3.
John Mozeliak
Je veux bien croire que le marché pour les services d’Arenado est peut-être tranquille et que Mozeliak veut peut-être passer un message à ses homologues, mais je ne suis pas certain que de dire aussi ouvertement qu’échanger ton joueur vedette est « ta priorité #1, #2 et #3 » est une bonne façon de te donner du levier.
Et surtout, ça doit vraiment faire en sorte qu’Arenado se sent apprécié par son équipe… ou pas.
Cela dit, Mozeliak admet qu’il est conscient qu’il pourrait être impossible de conclure une transaction pour envoyer Arenado sous d’autres cieux avant le début du camp d’entraînement le mois prochain. On sent qu’il veut régler le tout d’ici là… mais il faut être deux pour danser.
Peut-être que si une équipe doit composer avec une blessure inattendue au troisième coussin lors du camp, ça pourrait créer un petit marché pour les services d’Arenado… mais dans l’état actuel des choses, la traction semble inexistante pour boucler une transaction.
Ce sera donc à surveiller, mais les propos du jour de Mozeliak sont, comment dire, assez francs. L’a-t-il trop été? La réponse d’ici quelques semaines.