Une équipe qui se dirige vers une rencontre suicide a certes besoin de tous ses éléments importants sur l’échiquier afin de se permettre toutes les chances possibles. Chez les Yankees, les fameux Bombardiers du Bronx, l’un des pions les plus puissants de la table à mal au poignet. On a décelé une petite déchirure à la suite d’une IRM. L’arrêt-court vedette, Didi Gregorius, s’est blessé à un moment inopportun. Oui, il est l’homme qui a permis aux Yanks de se qualifier pour les séries, mais maintenant, l’équipe doit se battre pour conserver l’avantage du terrain. Les A’s sont toujours du portrait.
Bref, Didi devra zieuter ses coéquipiers de l’abri, du vestiaire ou de l’infirmerie d’ici la fin de cette campagne régulière, mais son but est clair pour la suite des choses : se retrouver sur le terrain lors du duel des équipes repêchées, que ce soit à New York ou à Oakland. Le principal intéressé ne souhaite pas observer son équipe pendant une joute aussi capitale. Un guerrier avec autant d’étoffe souhaite être sur le terrain afin de jouer un rôle principal et non secondaire.
Même si Sir Didi a connu une grosse baisse de régime, à la suite de début de campagne fracassant, il demeure un rouage tellement important pour ce groupe. Que ce soit dans l’abri, avec son large sourire, dans le diamant ou les deux crampons plantés dans le rectangle des frappeurs, il demeure l’un des membres importants de cet alignement. Son compteur, lorsqu’il s’est arrêté ce week-end, indiquait ceci : une ligne de frappe de .268/.336/.498, 27 bombes et 86 points produits.
Bref, Gleyber Torres devra se débrouiller au poste d’arrêt-court pendant l’absence de Didi… Puis, si le Sir est positif quant à son retour (pour le wild card), Aaron Boone n’affichait pas autant de positivisme, lui.
Didi, démontre aux partisans que les miracles existent.
