Après une victoire éclatante hier à Yankee Stadium, les Red Sox comptaient bien récidiver et envoyer les Bombardiers du Bronx en vacances. Si les Yankees voulaient l’emporter, ils devaient le faire contre un lanceur redoutable, Rick Porcello.
Des sueurs froides…
Les lanceurs utilisés par les deux équipes ce soir nous ont tenu en haleine jusqu’à la toute fin.
Le partant pour les Yanks, CC Sabathia, a eu de la difficulté à contenir l’attaque en début de match. Il l’a quitté après trois manches seulement, cinq coups sûrs et trois points mérités. La relève des Yankees a quant à elle blanchi l’attaque des Sox pendant les cinq dernières manches du match. Britton aura été le seul à accorder un point de plus aux Sox.
Pour un deuxième soir de suite, les Red Sox ont pu compter sur un bon départ de leur lanceur partant. En cinq manches de travail, Porcello a accordé quatre coups sûrs et un seul point. Il n’a retiré qu’un seul frappeur sur des prises et a forcé les autres à frapper des roulants pour des retraits faciles au premier but. La relève, dont Chris Sale, a continué dans la même veine, jusqu’à ce que Craig Kimbrel monte sur la butte.
Le rouquin (pas de lien avec notre rouquine) a eu de la difficulté à trouver le marbre. Après avoir rempli les sentiers sur deux buts sur balles et un coup sûr, il a atteint un frappeur et poussé un point au marbre. Gary Sanchez a réduit l’écart à un seul point tout de suite après sur un ballon-sacrifice. Avec deux retraits et un seul point d’écart, la recrue Gleber Torres a frappé un roulant vers le troisième coussin. La reprise vidéo a donné raison à l’arbitre au premier but et a permis aux Red Sox de remporter le match et la série.
… et le champagne !
Grâce à un départ plutôt faible de CC Sabathia et une excellente performance de la majorité de leurs lanceurs, les Red Sox ont assuré leur place en série de championnat de la Ligue américaine. Ils affronteront les champions en titre de la Série mondiale, les Astros de Houston. Le premier match aura lieu samedi à 20h09 à Boston.
Une série en deux temps
Lors des deux premiers matchs, les faiblesses des Sox sont ressorties alors que leurs qualités devenaient leurs défauts. Le troisième match a été une bougie d’allumage. L’offensive que l’on avait vue en saison régulière se réveillait enfin. Les lanceurs partants ont été excellents, tout comme la relève, à un moment où l’on ne les attendait plus.
Les Yanks pas à la hauteur d’eux-mêmes
Les Sox ont surtout profité d’un adversaire qui n’était pas lui-même. Les Yankees ne ressemblaient pas à une équipe de 100 victoires. Ils ont bien su saisir des occasions à gauche et à droite pour créer un peu de suspense, mais ce n’était tout simplement pas l’équipe à laquelle on s’attendait.
Pendant la saison morte, Brian Cashman et les Yankees ne devraient pas faire trop parler d’eux, sauf s’il voit la possibilité de mettre la main sur certains gros joueurs autonomes.