Le 3 mai dernier, avant le premier match des Blue Jays en marge de la série contre les Nationals de Washington, John Schneider a demandé à ses gars de se lever.
Il a dit que le temps était venu de se lever et que les gars en place avaient ce qu’il fallait pour le faire.
Résultat? Disons que ce n’est pas exactement ce qui s’est passé le soir même (défaite de 9-3), mais ce n’est pas non plus ce qui s’est passé pour la suite des choses.
En huit matchs depuis les propos du gérant, le club a une fiche de 3-5. On parle d’un gain par série (Washington, Philadelphie et le Minnesota) et d’aucune série gagnée.
Ce n’est pas tout le monde qui a mal paru. Vladimir Guerrero Jr. connaît notamment un excellent mois de mai. Daulton Varsho aussi, si on veut continuer de nommer des gars.
Mais règle générale, le club n’arrive pas à placer assez de joueurs en position de marquer pour que les peu de coups sûrs servent à quelque chose. Et clairement, le speech du gérant n’a rien changé.
Le gérant doit espérer voir le club se lever. Après tout, on ne sait pas quand les dirigeants du club en auront assez et décideront de voir Don Mattingly ou un autre homme prendre la relève.
C’est sans Danny Jansen, Justin Turner, George Springer et Kevin Kiermaier, ce soir, que Schneider devra tenter d’aller chercher le W face aux Orioles de Baltimore. Jose Berrios fera face à Corbin Burnes.