Le 9 juin dernier, David Ortiz a été tiré dans le dos alors qu’il était en visite en République dominicaine. Le sujet a été maintes fois traité de tous les angles possibles… sauf en ayant le point de vue du principal intéressé.
David Ortiz a accordé sa première entrevue depuis le mois de juin. Dans cet entretien, réalisé par Bob Holner du Boston Globe, Big Papi raconte comment il a vécu l’instant du tir.
J’ai senti une sensation de brûlure. Je me sentais drôle, pas moi-même, au moment où je tombais. – Ortiz
Un bon samaritain a par la suite pris les mesures nécessaires afin de le garder en vie et de s’assurer de contacter les autorités. Big Papi le considère comme un ange tombé du ciel.
Sur le coup, le frappeur de choix ne comprenait pas la sévérité de la situation. Il ne voulait pas mourir pour être avec ses enfants le plus longtemps possible.
Les mois d’après
Les mois qui ont suivi n’ont pas été faciles. Les gens voulaient tellement que la légende s’en sorte qu’on lui attribuait presque des pouvoirs de guérison.
Les gens doivent comprendre que ce n’est pas un film. On ne se relève pas en deux minutes d’un tel événement.
J’ai été tiré et j’en suis presque mort. Je n’ai qu’une seule vie ; je ne peux pas aller en acheter une autre à la pharmacie. – Ortiz
Lors de sa guérison, Ortiz a perdu 40 livres. Il ne pouvait pas manger de fruits ou rien de solide, ce qui l’a forcé à manger du Jell-O ou des produits du genre.
Il a aussi fait des cauchemars dans lesquels il n’arrivait pas à s’abreuver au coeur du désert.
« Je vaux plus que ça »
Questionné sur le prix de 7 800$ qui aurait été mis sur sa tête, le principal intéressé n’y croit pas. Pour lui, il vaut plus que ça. « I ain’t that cheap, » a-t-il déclaré en riant.
Malgré tout, Ortiz se dit inquiet. Il veut trouver qui a tiré puisqu’il ne veut pas vivre en attendant de voir si quelqu’un reviendra pour le tirer à nouveau.
Mais présentement, il va mieux. Il marche quelques miles à son rythme et compte reprendre du service chez FOX Sports en vue des séries éliminatoires. Pour l’instant, c’est tout ce qui compte.
Source : The Score
