David Ortiz a marqué la ville de Boston à tout jamais

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Raphael Simard

Publié le 26 janvier 2022 à 16h00

Depuis l’arrêt de travail, les nouvelles d’envergure dans le baseball majeur ne sont pas très nombreuses. Quelques nouvelles ici et là ressortent, mais c’est tout.

Hier, par contre, une grosse nouvelle a été annoncée, alors que les intronisés au Temple de la renommée ont été dévoilés. En fait, je devrais dire : « l’intronisé », parce que David Ortiz a été le seul.

Si Ortiz a prouvé sa légende sur le terrain, il l’a fait à l’extérieur du terrain, également. Boston et lui, c’est une vraie histoire d’amour. Un peu comme Boston et Tom Brady.

D’ailleurs, les deux athlètes ont été comparés, mais par des exemples très différents. Effectivement, Brady et Big Papi ont tout fait pour la ville des champions, mais leur séjour a été très différent.

Brady était un restaurant quatre étoiles avec une cuisine raffinée et une musique orchestrale, tandis qu’Ortiz était le bar préféré de tout le monde – grand, bruyant et joyeux. – Matt Vautour, chroniqueur pour MassLive.


Oui, Ortiz a maintenu des statistiques impressionnantes au cours de sa carrière ; il a permis aux Red Sox de gagner quelques championnats, mais il a également fait preuve de charisme et « swag » à l’extérieur du terrain.

Lorsqu’il est arrivé à Boston en provenance des Twins, le gaucher était simplement un frappeur désigné et un joueur qui n’allait frapper que contre les droitiers. Un platoon player en anglais.

En 2016, il a pris sa retraite et six ans plus tard, il est officiellement intronisé au Temple de la renommée et sera immortalisé à Cooperstown, sous l’uniforme des Sox, à tout jamais.

Quand je suis arrivé chez les Red Sox, tout était très négatif. Je ne blâme personne pour cela. Je blâme le fait de ne pas avoir été capable de gagner pendant plus de 86 ans. Même moi, je me suis demandé ce qui se passerait si un chat noir traversait le terrain et si nous étions à un seul retrait de gagner la Série mondiale. Nous avons changé la mentalité des gens quand ils pensent aux Red Sox. – David Ortiz

En 2003 (année d’arrivée d’Ortiz), les Sox étaient une blague aux yeux des amateurs de baseball. Un peu comme les Cubs avant 2016. Mais depuis l’arrivée de Big Papi, entre autres, l’équipe n’est plus la même.

Aujourd’hui, lorsqu’on pense à cette équipe (et à la ville en général), on pense à une équipe championne, qui est dangereuse chaque année et qui fait très peur.

Bref, David Ortiz est pour Boston ce que Carey Price est pour Montréal : une légende, qui ne mourra jamais.

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