Spécialiste de la défensive, Danny Jansen souhaite faire prendre de l’expansion à son arsenal. Alors qu’il n’a pas été excellent au bâton depuis son arrivée chez les Blue Jays, le receveur est convaincu qu’il peut s’améliorer.
Dans une entrevue accordée à Rob Longley du Toronto Sun, Jansen avoue que malgré sa moyenne en carrière de .212, il s’était toujours vu comme quelqu’un qui pouvait frapper la balle.
« Je me suis toujours considéré comme un frappeur, particulièrement quand j’étais plus jeune. Donc je me suis toujours dit que ça viendrait. J’ai toujours senti que j’allais frapper. Évidemment, les ligues majeures sont complètement différentes des mineures et j’ai dû apprendre. »
– Danny Jansen
Prenons ses moyennes de la dernière saison. En 70 matchs joués, le natif de l’Illinois a frappé pour .223, cogné 11 longues balles et produit 28 points. Ce ne sont pas vraiment les statistiques auxquelles on s’attendrait normalement, chez un frappeur.
Cependant, en revenant d’un été où il a manqué 28 matchs en raison d’une entorse à l’ischio-jambier, le receveur de 26 ans a connu un mois de septembre prometteur – probablement son meilleur à vie.
Frappant un circuit à sa première apparition en sortant de la liste des blessés, Jansen a par la suite enchaîné avec une séquence de 19 coups sûrs en 59 tentatives, pour une superbe moyenne de .322. Même si ce n’est pas pour une saison complète, c’est un échantillon de 21 parties assez significatif pour démontrer qu’il est capable de devenir un frappeur efficace dans la MLB.
Apparemment, regarder Marcus Semien produire une campagne de 45 circuits à Toronto a beaucoup inspiré le receveur à travailler sur la mécanique de son élan.
« Clairement, sa tâche numéro un est d’être un quart-arrière à la défensive. […] Mais dans une équipe qui a une attaque puissante, Jansen a personnellement voulu ne pas être le maillon faible de l’alignement, spécialement avec les éclats de puissance qu’il montre de temps en temps, et il croit qu’il peut être un facteur dans les Majeures. »
– Rob Longley
Ce désir de s’améliorer à l’attaque ne l’empêche toutefois pas de briller comme joueur défensif. Dans les deux dernières saisons, par exemple, il a bloqué 97 % des balles envoyées dans la terre, un sommet dans toute la MLB.
Reste à voir si Danny Jansen pourra passer de la parole aux actes, au bâton.