Ce matin, une grosse annonce est survenue à Toronto : Jose Berrios est en ville pour y rester. L’artilleur, qui était à un an de l’autonomie, a vu les Jays lui acheter un an d’arbitrage et six années d’autonomie en vertu de son contrat de sept ans et 131 M$.
Il a mis la main sur l’un des contrats les plus intéressants de l’histoire de la franchise. Ça démontre la confiance de l’organisation à son égard.
On s’attendait à voir les Jays être agressifs… voilà qui est fait.
On a aussi appris que dans son contrat, il a une clause de non-échange partielle, une option de sortie après la cinquième année et des escalators, soit une manière de faire plus d’argent en fonction de ses performances.
Est-ce que cela veut dire que les Blue Jays vont arrêter de travailler fort pour signer des gars? Absolument pas.
Berrios n’était pas agent libre et le club a simplement pris de l’avance pour l’an prochain – et s’est évité de nombreuses rumeurs pour la suite des choses dans le cas de l’ancien lanceur des Twins.
Mais sachez que ça ne change rien pour les agents libres, à commencer par Robbie Ray, Steven Matz et le frappeur Marcus Semien.
Le club s’est engagé à dépenser et voilà qui est encore une fois fait, tout simplement.
Mais la question à se poser, c’est de savoir jusqu’à quel point peuvent-ils dépenser et offrir de gros contrats aux joueurs autonomes.
Après tout, pour l’an prochain, cinq joueurs toucheront à 83.5 M$. C’est plus que la masse de plusieurs équipes pauvres.
Est-ce que les Blue Jays peuvent se le permettre? Absolument. Mais combien de contrats de plus de 100 M$ le club veut-il se permettre?
Là, les Jays ont donné 150 M$ à George Springer et 131 M$ à Berrios. Ils veulent garder Marcus Semien et Robbie Ray, deux gars qui vont avoir droit à un contrat dans les neuf chiffres.
Hyun-Jin Ryu doit encore toucher 40 M$ sur deux ans et Randal Grichuk gagne beaucoup (10 M$ par année) pour un quatrième voltigeur.
Ajoutons à cela trois joueurs (Teoscar Hernandez, Vladimir Guerrero Jr. et Bo Bichette) qui vont éventuellement gagner beaucoup d’argent et on doit se poser la question du nombre de gros contrats que l’organisation veut/peut se permettre.
La réponse, je ne l’ai pas. Mais je peux vous dire que la question se pose dans les bureaux des Blue Jays, qui sont détenus par Rogers.
Et forcément, cela va dicter la suite des choses pendant le marché de l’autonomie.
- Oui, Berrios est tombé en amour avec Toronto – et avec son contrat, évidemment.
- Le joueur a bien aimé ce que Pete Walker a apporté à la table.