Les Yankees de New York on désespérément besoin de deux choses en ce moment : un réveil offensif et un voltigeur de gauche.
Et il y a un joueur qui pourrait contribuer à combler ces deux lacunes. Il s’agit de Cody Bellinger.
Il n’est toujours pas clair si les Cubs de Chicago se rangeront du côté des acheteurs ou des vendeurs d’ici la date limite des transactions, eux qui se retrouvent à six matchs et demi de la dernière place donnant droit à une participation aux séries éliminatoires, mais qui qui devront surpasser plusieurs formations au classement.
On peut toutefois s’attendre à ce qu’ils vendent quelques pièces, dont Bellinger.
Et c’est là que les Bombardiers du Bronx doivent lever la main. Le voltigeur doit être la cible principale du directeur général Brian Cashman d’ci le 1er août prochain.
Il est vrai que Bellinger ne règlera pas tous les problèmes des New-Yorkais. Les vétérans doivent se lever et le gérant doit faire du meilleur travail. Mais il enlèverait certainement de la pression sur ces derniers.
Un frappeur gaucher avec une moyenne au bâton tout près des ,300, ce qui est de loin supérieur à ce que les Yankees connaissent cette saison, un excellent voltigeur de centre qui pourra évoluer dans la gauche, la petite clôture du Yankee Stadium, tous les éléments sont présents pour un mariage parfait.
Et quoiqu’en pense le propriétaire Hal Steinbrenner, son club peut se permettre la portion restante du salaire de 17,5 millions de dollars que commande Bellinger. Il n’aura qu’à piger dans les revenus de publicité qu’il engrangera avec celle nouvellement apposée sur les uniformes.
Les Cubs et les Yankees ont une histoire commune de négociations qui ont mené à une entente, le pacte impliquant Aroldis Chapman et Gleyber Torres nous venant tout de suite à l’esprit.
Restera à Cashman à mettre son pantalon et insérer les éléments que les Cubs voudront dans une éventuelle transaction.
Ce n’est pas comme s’il avait le choix.
