Charlie Montoyo doit-il payer pour les insuccès de son équipe?

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Pascal Harvey

Publié le 10 juillet 2022 à 16h00

Celui qui est à la barre de l’équipe depuis 2019 et qui compile un dossier de 235 victoires et 235 défaites à ce jour n’est assurément pas responsable de tous les maux qui affligent les Blue Jays en ce moment, mais il est devenu une cible facile pour ceux et celles qui souhaitent du changement au sein de cette formation remplie de promesses en ouverture de rideaux.

Actuellement, il n’y a pas que les Blue Jays qui sont victimes du départ canon des Yankees en 2022. Les Rays et les Red Sox ne font pas nécessairement mieux qu’eux en accusant aussi un important retard au classement, à la différence que plusieurs experts voyaient les Jays terminer au sommet dans l’Est de l’Américaine à la conclusion de la présente saison.

Évidemment, le Portoricain ne doit pas porter à lui seul le poids tout entier de la déconfiture que vit en ce moment l’équipe qui a subi la défaite à huit reprises au cours des neuf dernières parties et dont les prochaines semaines s’annoncent difficiles en raison de blessures à des lanceurs importants.

Est-il temps de céder les rênes de l’équipe à quelqu’un d’autres avant que la saison ne devienne une véritable catastrophe? Plusieurs se posent la question depuis quelques semaines déjà.

Nous en avons justement discuté mon collègue Charles-Alexis Brisebois et moi, ce matin…

Si jamais l’état-major de l’équipe procédait à un changement, la solution viendrait-elle de l’interne ou vaudrait-il mieux aller chercher du renfort à l’extérieur en embauchant un gérant d’expérience afin de fournir l’électrochoc nécessaire permettant de revoir des Jays combatifs et victorieux?

L’instructeur sur le banc John Schneider aurait-il les aptitudes nécessaires pour secouer cette jeune équipe bourrée de talents en y allant de stratégies plus agressives? Schneider est un gérant de carrière, lui qui a gradué dans les Majeures en même temps que ceux qui composent actuellement le noyau de l’équipe. Est-ce que cette connexion permettrait des résultats immédiats et durables?

Pete Walker, l’actuel instructeur des lanceurs, pourrait-il se faire valoir à titre de gérant? Il est un des meilleurs de sa profession et de le déraciner de son rôle actuel viendrait mettre des bâtons dans les roues à la progression de certains artilleurs de l’équipe.

Advenant que la solution vienne de l’externe, les deux Joe qui ont perdu leur emploi cette saison deviennent alléchants. Joe Girardi et Joe Maddon ont de l’expérience et ont géré au sein de la division des Jays.

Girardi a gagné une Série mondiale avec les Yankees en 2009, tandis que Maddon a fait de même avec les Cubs en 2016.

Les deux sont respecté et auraient assurément de l’ascendance sur les jeunes loups de l’équipe.

Plusieurs voient un peu trop de légèreté dans l’entourage de la formation lors des matchs et ce manque de concentration mérite possiblement un bon coup de barre question de garder le focus sur le jeu.

Tant qu’à analyser la situation fâcheuse vécue par les Jays, parions que les départs de Marcus Semien et de Robbie Ray ont eu pour effet de transférer trop de responsabilités sur les épaules de George Springer en croyant que les Guerrero Jr. et Bichette étaient prêts à en prendre plus.

Montoyo l’homme est attachant, mais dans le sport professionnel, il n’y a pas de place à trop de sentiments.

Tags:

Blue Jays de Toronto, Charlie Montoyo, Joe Girardi, Joe Maddon, John Schneider, MLB, Pete Walker

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