La guerre qui oppose les joueurs aux proprios prend des proportions de plus en plus importantes. Les joueurs reçoivent une offre, la refusent, font une contre-offre, voient les propriétaires la refuser à leur tour, etc.
Rien de bien glorieux, donc.
Les chances de sauver la saison sont de plus en plus minces puisque personne ne semble vouloir mettre de l’eau dans son vin. En fait, les deux groupes veulent boire du vin… et donner un verre d’eau de l’autre bord
Les propriétaires sont probablement ceux dans l’histoire qui ont le plus à perdre. Pourquoi? Parce que les joueurs auraient un salaire coupé (selon l’accord du mois de mars), mais les proprios, dans l’éventualité de matchs à huis clos et d’une saison de 82 matchs, perdraient 640 000$ par joute.
Il est donc facile de se dire que ces derniers ne vont pas tout tenter pour revenir au jeu, qu’ils vont simplement accepter qu’il n’y ait pas de saison – et que ça passera sur le dos des joueurs.
C’est justement ce qui fait en sorte que certains proprios, officiellement, ne voudront pas jouer si la saison ne se passe pas selon leurs termes. Ils accepteraient donc que la saison n’ait pas lieu.
On ne sait pas exactement combien d’équipes seraient en faveur de ce plan. Il est trop tôt pour le dire.
Cependant, comme le rapporte le polarisant David Samson, 23 proprios doivent accepter un plan pour aller de l’avant. C’est donc dire que si moins de huit équipes ne veulent pas aller de l’avant, ce n’est pas un problème.
Il n’est pas dit qu’ils ne changeront pas d’avis, mais avouons que ce n’est pas ce qu’on veut entendre.
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