Dans les derniers jours, les Blue Jays ont choisi de désigner pour assignation le gaucher Cavan Biggio. Par la force des choses, cela a marqué la fin d’une ère à Toronto.
Et ce, même s’il n’avançait plus.
Tout ça pour dire que ça a fait jaser et que bien des angles ont été trouvés pour mesurer l’impact que Cavan Biggio a eu au cours de sa carrière à Toronto. Et l’un des plus intéressants provient de Ben Nicholson-Smith, de Sportsnet.
Il a analysé les choix au repêchage de l’administration en cours (comme Alex Anthopoulos est parti après la saison 2015, Ross Atkins et Mark Shapiro ont repêché dans la Ville-Reine pour la première fois en 2016) et leur apport sur les Blue Jays.
Cela ne comprend évidemment pas les joueurs acquis par transaction, via le marché de l’autonomie ou via les signatures internationales des espoirs qui, comme Vladimir Guerrero Jr., ne sont pas éligibles au repêchage.
Et le résultat des courses, c’est que Biggio est l’un des joueurs les plus productifs repêchés par la direction actuelle.
Quand on prend le WAR, soit le nombre de victoires générées de plus qu’un joueur normal, on voit que seulement quatre joueurs repêchés par Atkins et Shapiro ont un WAR de plus de 2.0. Ce n’est VRAIMENT pas beaucoup, mais bon.
Lesquels? Les voici :
- WAR de 17.7 : Bo Bichette (2016)
- WAR de 7.4 : Alek Manoah (2019)
- WAR de 7.4 : Cavan Biggio (2016)
- WAR de 2.7 : Davis Schneider (2017)
Sa longévité lui a permis d’aller chercher un tel score, mais 5.0 de ses 7.4 points ont été obtenus en 2019 (3.0) et 2020 (2.0), qui était une saison écourtée. Il était de moins en moins utile pour le club depuis quatre ans.
À mes yeux, ça en dit plus sur la façon dont les Blue Jays repêchent, mais bon.