Ainsi va Cal Raleigh, ainsi vont les Mariners de Seattle.
C’est ainsi que je qualifie la contribution du receveur aux succès de son équipe. Où en seraient les Mariners sans le leadership assumé par l’athlète de 28 ans, qui a signé en mars dernier une prolongation de contrat d’une valeur de 105 millions de dollars valide pour six saisons? Une septième année valant 20 millions de dollars a aussi été ajoutée à l’entente. Raleigh est apprécié sur la Côte Ouest et les Mariners veulent profiter de sa présence dans l’alignement afin de connaître de bonnes saisons d’ici la fin de son plus récent pacte.
Hier, face aux Twins du Minnesota, Raleigh a frappé deux circuits et produit cinq points dans une cause perdante. Les Twins l’ont emporté par le pointage de 12-6 après avoir marqué six points au cours de la seule dixième manche. La première longue balle du numéro 29 des Mariners, sa 20e de la saison, lui a permis de devenir le premier receveur de l’histoire à atteindre ce cap avant la conclusion du mois de mai. Quelques manches plus tard, le natif de la Caroline du Nord ajoutait un autre coup de quatre buts face au releveur des Twins, Cole Sands.
À ce rythme, Raleigh pourrait frapper 57 coups de circuit en 2025 et ainsi devancer Salvador Perez des Royals, qui en avait réussi 48 en 2021. Un record des Majeures pour un receveur.
Cal Raleigh est un joueur sous-estimé et il dérange par ce qu’il apporte à son équipe et sur le terrain. La preuve est que lors d’un match disputé à Toronto face aux Jays en avril dernier, José Berrios s’en est pris verbalement à ce dernier alors que le joueur des Mariners contournait les sentiers suite à un retrait qui concluait la manche. Raleigh ne passe plus sous le radar des équipes adverses et il a le dont de mettre les lanceurs adverses en fusil, et ce, pour différentes raisons.
Le receveur est le cœur et l’âme des Mariners et il inspire ses coéquipiers à se dépasser match après match. À sa cinquième saison à Seattle, il est devenu l’un des préférés de la foule et il est en voie de connaître sa meilleure campagne en attaque, reléguant même aux oubliettes ses 34 circuits et 100 points produits réussis en 2024.
Hier, les Mariners se sont fait coiffer au classement par les Astros de Houston en raison de leur défaite et de la victoire de la formation texane face aux Rays de Tampa Bay. Logiquement, les deux équipes devraient lutter pour le titre dans l’Ouest de la Ligue américaine d’ici la fin du calendrier régulier. En relevant la barre offensivement parlant, Cal Raleigh devient un rouage essentiel aux succès de son équipe. Ses coéquipiers Julio Rodriguez, J.P. Crawford, Randy Arozarena et Jorge Polanco doivent aussi répondre présents afin de permettre à Scott Servais de mener son bateau à bon port.
Récipiendaire de son premier Gant doré en 2024, Raleigh n’est pas juste bon en offensive. Il a su prouver l’an dernier qu’il est l’un des meilleurs en défensive derrière le marbre. Peu de receveurs ont eu autant d’impact que lui, à part Salvador Perez, au cours des dernières campagnes.
Les Mariners doivent à tout prix capitaliser sur la contribution de leur receveur et au moment où leurs lanceurs sont dominants. Hier, leur releveur numéro un, Andrés Muñoz, a flanché face aux Twins, mais il est dans une classe à part en 2025 comme en fait foi sa moyenne de points mérités qui s’élève dorénavant à 1.09. Munoz a préservé 17 matchs à venir jusqu’à maintenant.