Présentement, il y a quatre postes ouverts chez les gérants du baseball majeur. Les Mets, les Giants, les Guardians et les Angels sont tous sans gérant.
Les Guardians ont vu leur gérant prendre sa retraite, santé oblige, mais les autres équipes ont procédé à un congédiement.
Le poste de gérant est de plus en plus complexe puisque, dans les faits, les gérants ne décident plus de tout. Les organisations prennent des décisions en équipe… et le gérant assume.
Parlez-en à John Schneider, qui a l’air d’un gars qui défend présentement une idée qui n’est pas la sienne. Il n’a pas utilisé son jugement, ceci dit, mais bon.
Même le bon vieux Buck Showalter n’est pas maître de son destin.
Selon ce qui circule, Billy Eppler, son ancien DG à New York (et l’ancien DG à New York tout court) lui aurait imposé des décisions.
Par exemple? Faire jouer Daniel Vogelbach plus souvent.
Le gérant voulait ouvrir le poste de frappeur de choix plus souvent pour donner à ses joueurs des « demi-congés » en ne jouant pas défensivement, mais son boss ne voulait pas.
Bref. Tout ça pour dire qu’il n’est pas simple d’être un gérant en 2023. Mais malgré tout, Buck Showalter a le feu sacré et il veut retrouver un poste.
Selon ce qui circule, Showalter serait très intéressé par le poste ouvert à Anaheim. Il travaillerait fort pour obtenir une entrevue.
Pourquoi Anaheim? Parce que le club, qui avait Joe Maddon récemment avant d’engager Phil Nevin, est visiblement ouvert à la vieille école.
Et comme le DG n’a plus qu’un an de contrat, le poste n’est pas attirant pour les autres, par manque de stabilité. Mais Showalter se dit que si ça lui ouvre les portes d’un vestiaire, ça lui va.
Il faut aimer le pouvoir, non?
J’imagine que la chance d’aller gérer Mike Trout doit être un plus. Mais sinon, être lui, je viserais plus Cleveland ou San Francisco. Pas vous?
- Le lanceur va attirer l’attention.
- Max Scherzer testera son bras demain.
