Depuis que Bryce Harper est parti de Washington, on dirait que les gens à Washington parlent encore plus de lui qu’au moment où il patrouillait le champ droit du Nationals Park.
L’équipe a commencé avec une fiche de 19-31 en 2019? Elle s’ennuie de Harper. L’équipe se met à gagner? Il n’est pas indispensable et ne vaut pas son salaire à Philly.
Vous voyez le genre.
Ultimement, la saison 2019 des Nationals de Wahsington a été couronnée de succès puisque la franchise a mis la main sur son premier titre de la Série mondiale. Les gens se sont donc mis à dire que son emprise sur l’équipe était trop grande, que les joueurs manquaient d’air autour de lui, etc.
Et ça, Harper peut (visiblement) vivre avec. Ce qui ne passe pas, par contre, c’est quand les gens disent qu’il est jaloux du succès de ses anciens coéquipiers.
C’est ce qu’il a affirmé aux gars de Starting 9.
Je ne pourrais pas être plus content pour ces gars-là parce que j’ai passé les sept premières années de ma carrière à travailler fort avec eux. Ils le méritent.
Bryce Harper
Ce qui fait en sorte qu’Harper a cette attitude-là, c’est aussi le fait qu’il est heureux à Philadelphie. Il se dit à un point dans sa vie où il est bien en Pennsylvanie et où il ne voudrait rien changer.
Un peu comme se faire une nouvelle blonde aide à ne pas être jaloux de son ex, dans le fond.
Rappelons par ailleurs que J.T. Realmuto est devenu l’un de ses bons amis et qu’il adore jouer avec Harper.
Évidemment, Harper sait qu’il est une figure polarisante du monde du baseball. Il sait aussi qu’avec le contrat qu’il a signé, il sera toujours sous les feux de la rampe et que les Nationals et les Phillies – des rivaux de division qui s’affrontent 19 fois par année – seront toujours comparés.
À lui de mettre ça de côté et de performer comme il en est capable.
10e manche
- Tout est bien qui finit bien.
- Il est vrai que leur enclos est intéressant.
