Dans les derniers jours, on a appris que les Rangers avaient offert un poste à Skip Schumaker au deuxième étage pour assister le président. L’ancien gérant des Marlins et entraîneur de banc des Cardinals monte donc dans un poste qu’il ne connaît pas.
Le but du jeu, clairement, c’est d’assurer le futur. Bruce Bochy ne rajeunit pas et un jour, il faudra le remplacer.
De plus en plus d’équipes vont chercher des gars pour les mettre dans une autre chaise « en attendant » qu’un poste se libère. C’est vrai pour un gérant qui prend un poste de direction ou pour un joueur d’arrêt-court qui se déplace temporairement au deuxième but.
Mais la question se pose : est-ce que les jours de Bochy sont comptés au Texas?
Selon ce que les Rangers disent, ils aimeraient voir Bochy, qui a 69 ans, rester le plus longtemps possible à la barre du club. Son contrat viendra à échéance dans un an, mais ça ne veut pas dire qu’il doit partir dans un an.
Le club ne veut pas, officiellement, pousser le gérant à la retraite.
Si les Rangers font un bout de chemin en séries et que Bochy, qui a gagné la Série mondiale de 2023, veut rester… c’est une chose. Mais que se passera-t-il s’il n’a pas de succès en 2025 et qu’il veut rester?
On ne peut pas maltraiter un légendaire gérant comme lui, mais en même temps, le club a Schumaker dans son organisation.
Le vrai problème viendrait si Bruce Bochy avait envie de rester malgré une saison difficile et si Schumaker était courtisé par d’autres clubs – dont les Cardinals, par exemple. Que feraient les Rangers?
Après tout, il y a des chances que l’an prochain, le marché des gérants soit plus « robuste » pour un Schumaker. Et c’est là qu’on verrait si les Rangers tiennent vraiment à Bochy.