Bo Bichette : son contrat de trois ans est un bon premier pas vers un contrat à long terme

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 10 février 2023 à 15h00

Il y a quelques semaines, le contrat de Bo Bichette semblait être un problème pour l’organisation des Blue Jays de Toronto.

Dans les faits, le problème n’était pas le fait d’aller en arbitrage en tant que tel. Ce n’était pas idéal, certes, mais ce n’était pas catastrophique pour autant.

Le problème, c’était la relation avec les Jays.

Bichette s’était déjà plaint du système avant d’avoir droit à l’arbitrage. Et là, cette année, il était le joueur avec le plus grand écart en lien avec l’offre de son équipe. Il était donc déjà un récalcitrant.

Et là, les Blue Jays et le joueur d’arrêt-court se sont entendus sur les termes d’un contrat de trois ans. On parle d’un contrat qui va le mener aux portes de l’autonomie, lui qui devait déjà être libre comme l’air après la saison 2025.

En touchant 33.6 M$ au minimum, il fera plus que bien des vedettes ont fait en trois ans d’arbitrage. Que ce soit via trois contrats d’un an ou avec des contrats de deux ans dans le lot, Bichette n’est pas vraiment à plaindre – même en tant compte de l’inflation.

Évidemment, quand on regarde le concret, on se rend compte que le contrat fait en sorte qu’il ne passera pas une seconde de plus en ville qu’il n’aurait dû. S’il veut quitter en vue de la saison 2026, il a toujours l’option de le faire.

Mais un tel contrat de trois ans jette les bases d’une négociation bien plus grande : celle qui visera à en faire un membre des Jays pendant à très long terme.

J’ai le sentiment qu’un tel contrat fait en sorte que l’égo de Bichette sera flatté. Après tout, il sait qu’il n’est pas Vladimir Guerrero Jr. sur le terrain, mais ça doit le rassurer un peude voir qu’il est considéré comme une pièce importante du casse-tête.

C’est gagnant à court terme puisque les Jays n’ont jamais eu de problème avec les contrats de Junior, qui étaient plus élevés… et ils n’en auront assurément pas avec Bichette avant l’autonomie.

Mais comme je l’ai dit, ça n’assure rien pour le futur. Ça jette de bonnes bases pour les grosses négociations, ce qui n’est pas négligeable, mais ça ne garantit rien.

À partir de là, Rogers devra se demander si le club peut se permettre de payer Vladdy ET Bichette à long terme pour conserver le jeune noyau.

De la façon dont je vois les choses, Vladimir Guerrero Jr. va rester. Je ne vois pas un monde où le joueur de premier but ne reçoit pas une offre de premier plan.

Et l’impact du contrat de trois ans de Bichette, selon moi, est le suivant : si les Jays lui offrent un beau contrat à long terme, il sera dans de meilleures dispositions pour l’accepter.

Mais encore faut-il recevoir la bonne offre. Sinon, il ira voir ailleurs, malgré ton amour évident pour l’organisation des Blue Jays et de ses fans.

La réponse à tout ça dans trois ans, donc.

Tags:

Blue Jays de Toronto, Bo Bichette, Vladimir Guerrero Jr.

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