Les Yankees de New York ont certaines lacunes à adresser d’ici la date limite des transactions le 30 juillet prochain, dont le deuxième et le troisième coussin. Avec un calendrier favorable d’ici la fin de la présente campagne, le directeur général Brian Cashman ne peut se permettre de regarder passer la parade.
Et ce dernier pourrait très bien se tourner vers les Blue Jays de Toronto afin de combler sa lacune au troisième but.
Je vous vois venir avec vos gros sabots en me disant que les Geais Bleus n’ont absolument rien à offrir du côté de la position numéro cinq. À proprement parler, vous avez raison.
Mais Jim Bowden de The Athletic avance que les Yankees pourraient déplacer Bo Bichette au troisième but s’ils concluaient une entente avec leurs rivaux de division. Oui oui, vous avez bien lu : la petite biche au troisième coussin du Yankee Stadium.
Dans les faits, ce n’est pas complètement farfelu. Faire jouer Bichette sur le coin gauche de l’avant-champ réduirait l’espace qu’il doit couvrir et lui enlèverait une certaine pression d’évoluer à la position la plus importante du champ intérieur.
De plus, comme je l’ai mentionné dans l’épisode 21 de Passion MLB – Le Podcast, malgré sa saison plus qu’ordinaire en 2024, il pourrait tout simplement exploser dans environnement beaucoup plus favorable et on retrouverait alors le Bo Bichette des beaux jours.
Advenant le cas où un pacte serait négocié entre les Yankees et les Jays, il ne faudrait pas se surprendre de voir le nom de Spencer Jones être la pièce maîtresse.
Certains diront que l’année difficile de Bichette aura fait dégringoler sa valeur et que Jones serait un trop fort prix payé, mais selon plusieurs dirigeants du circuit Manfred, les équipes l’évalueraient comme elles l’ont toujours fait, et ce, malgré sa saison médiocre.
Si les Bombardiers du Bronx ne peuvent laisser passer la parade, les Blue Jays ne peuvent se permettre de perdre les services de Bichette pour absolument rien au terme de la saison 2025. C’est pour cette raison que si une offre mirobolante devait être déposée, l’état-major torontois doit l’accepter.

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