Blue Jays : Mark Shapiro n’exclut pas la possibilité d’un nouveau stade dans 15 ans

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 25 mars 2022 à 11h30

Au cours des dernières années, les Blue Jays ont mis beaucoup d’argent dans leurs installations en Floride. On parle ici du stade de camp d’entraînement, mais aussi du complexe des joueurs.

Et dans les derniers mois, on a appris que ça allait être au tour du Rogers Centre d’avoir droit à une petite cure de rajeunissement. Le tableau indicateur sera changé pour 2022, tout comme la luminosité, mais d’ici 24 mois, il y aura d’autres changements durant les saisons mortes.

Les installations des joueurs seront du lot, tout comme le bas du stade (donc au niveau des joueurs et des fans). On aura des détails en mai.

Pourquoi? Parce que le président Mark Shapiro l’a dit : il veut que les Blue Jays fassent du Rogers Centre un parc de balle et non pas un stade.

Est-ce que cela va empêcher les rumeurs de déménagement ailleurs dans Toronto? De construction d’un nouveau stade sur le même site?

Pas forcément, non. Dans les faits, Shapiro croit que les rénovations vont acheter de 10 à 15 ans aux Jays pour voir si un nouveau stade doit être construit.

Mais d’ici là, ne croyez pas que les Jays vont tenter de sauver de l’argent pour se payer un nouveau stade. Ce n’est pas le cas puisque le président veut faire mieux que les 91 victoires de 2021.

Dans les faits, il ne serait pas étonnant de voir les Jays mettre encore de l’argent sur leur équipe. Pas de là à avoir une masse salariale dans le top-5 de la ligue, mais quand même : c’est intéressant de savoir que pour la bonne opportunité, ça peut se faire.

La bonne opportunité, est-ce que ce sera une prolongation de contrat à long terme pour Vladimir Guerrero Jr. ou Bo Bichette? C’est possible.

Le président affirme que le club a commencé à négocier avec les jeunes, mais que rien n’est trop avancé pour le moment.

Ce qui est aussi intéressant, c’est de noter les Blue Jays n’ont pas de pitié pour la situation des équipes qui doivent traverser la frontière avec des joueurs qui ne sont pas vaccinés.

On pense notamment aux Red Sox, qui ont failli échapper Trevor Story parce qu’il ne voulait pas se faire vacciner, le privant de 10 matchs (plus des séries potentielles) au Canada en 2022. Il a finalement accepté de se faire vacciner.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que les Blue Jays n’ont pas de passe-droit : c’est simplement que toute l’équipe est vaccinée, ce qui élimine les problèmes.

Shapiro n’a donc pas vraiment de pitié pour les équipes qui n’ont pas convaincu leurs joueurs de se faire vacciner – ce qui est normal. Les Jays n’ont pas demandé d’exemption à personne pour la situation du vaccin au Canada.

Après tout, pendant deux ans, Toronto a joué ailleurs qu’à Toronto. C’était tantôt à Dunedin, tantôt à Buffalo… et personne n’a levé la main pour les aider.

Alors si les Jays peuvent finalement jouer devant une foule pleine à Toronto en 2022, c’est tant mieux. Et si certains adversaires ne peuvent pas se joindre à la fête en raison du vaccin, tant pis pour eux : ils n’avaient qu’à se faire vacciner, comme les Blue Jays.

Les Mets et les Yankees ont beau avoir vu la règle « Kyrie Irving » tomber, mais ils n’étaient pas prêts si jamais elle était demeurée en place pour eux.

Une grosse saison attend donc les Blue Jays sur le terrain, mais aussi dans les bureaux de la formation.

10e manche
  • Les Jays en partenariat avec un site de paris?
  • De gros objectifs en vue.
Tags:

Blue Jays de Toronto, Mark Shapiro, Rogers Centre

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