Blue Jays : le plan est-il de garder Matt Chapman deux ans seulement?

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 19 mars 2022 à 18h00

À court terme, les Blue Jays avaient clairement besoin d’un joueur de troisième but. Le besoin était criant pour une formation qui a besoin de plusieurs éléments solides pour gagner la Série mondiale.

Matt Chapman est débarqué en ville et c’était une solution idéale. Il apportera, comme vous le savez, de la stabilité en défensive. À court terme, c’est tout ce qui compte.

Mais si on se projette dans l’avenir, que se passera-t-il? Est-ce que le joueur de troisième but acceptera de demeurer en ville? Est-ce que le club voudra le garder? Les questions se posent.

Si on prend le point de vue du joueur, on sait qu’il a refusé un gros contrat à Oakland il y a deux ans parce que les A’s ne savent jamais s’ils vont reconstruire, mais aussi parce que son agent, Scott Boras, considère qu’un joueur doit établir sa valeur sur le marché de l’autonomie. C’est sans doute ce qui attend Chapman dans deux ans.

Je ne veux pas lui prêter des intentions, mais souvent, les joueurs américains quittent Toronto. Il est trop tôt pour l’affirmer, évidemment, mais on peut se questionner.

Et même du point de vue de l’équipe, qui n’a pas payé une fortune pour ses services, il n’est pas dit que Ross Atkins déposera la lune pour ses services dans deux ans. Pourquoi?

Un peu pour la même raison qui explique pourquoi les Bombardiers du Bronx n’ont pas signé de gros agent libre à la position d’arrêt-court : la relève.

Orelvis Martinez, qui a frappé un gros circuit samedi après-midi, est un gros espoir des Blue Jays qui peut très bien jouer au troisième but.

Il est un gros espoir du club qui est à environ deux ans de percer. Les Blue Jays voudront avoir des assurances que le gars pourra performer, mais l’idéal serait de ne pas lui bloquer le chemin.

Les Blue Jays refusent toujours de l’échanger parce qu’il est très bon.

Ses coéquipiers sont très élogieux à son égard. Autant Vladimir Guerrero Jr. que Teoscar Hernandez, questionnés sur le jeune homme, se disent impressionnés par ce qu’ils voient de lui.

Et le jeu des comparaisons est aussi flatteur, on va se le dire.

Ajoutons à cela Jordan Groshans, qui jouera dans le AAA l’an prochain. Il pourrait, d’ici deux ans, forcer la main des Blue Jays au coin chaud.

Et que dire du receveur Gabriel Moreno, qu’on fait un brin jouer au troisième coussin en raison de la congestion du club derrière le marbre?

Tout ça pour dire que le club et le joueur ont tous les deux avantage à ne pas commencer à négocier tout de suite et de voir comment les choses vont évoluer.

Ce n’est pas comme la situation Jose Berrios, où il était clair que Toronto, qui a donné deux gros espoirs, voulait le garder. Ce n’est pas le même contexte, ni la même position.

Le plan peut changer 1000 fois d’ici deux ans, d’ailleurs. Il est trop tôt pour commencer à faire des plans à long terme pour les raisons énoncées.

En ce moment, Chapman doit simplement jouer comme un gars qui doit prouver pourquoi il méritera un contrat à Toronto ou ailleurs. Le reste sera réglé plus tard.

10e manche
  • L’ancien closer des Dodgers remercie son ancienne organisation.
  • Aller chercher Freddie Freeman ne sera pas facile.
  • L’ambiance est bonne à Toronto.
Tags:

Blue Jays de Toronto, Matt Chapman, Orelvis Martinez

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