Blue Jays : le manque d’opportunisme en attaque est flagrant

Actualité, Blue Jays

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 4 août 2023 à 14h00

Hier, pendant le live Facebook de Passion MLB (avec les collègues Sébastien Berrouard, Antoine Desrosiers et Pascal Harvey), une question est revenue à quelques reprises.

C’est celle où les gens se demandaient pourquoi les Blue Jays n’ont pas été chercher un bâton droitier de plus en vue de la fin de saison et des séries.

Ce qu’il faut savoir, c’est que le club a essayé. Ceci dit, plusieurs clubs se sont rendus compte que les frappeurs disponibles n’étaient pas aussi nombreux que prévu.

Résultat? Bien des clubs doivent faire comme les Blue Jays et « créer des solutions » pour générer un peu d’attaque après la date limite des transactions.

Je ne lance pas la première pierre aux Blue Jays ou aux clubs qui n’ont pas réussi à aller chercher des frappeurs à la date limite parce que c’était difficile.

Pour les lanceurs, c’est une autre histoire. Il y en avait plus… même si, au final, il n’y avait pas beaucoup de talent disponible à la date limite.

Mais il n’en demeure pas moins que malgré tout, les Blue Jays se retrouvent, offensivement, en moins bonne position aujourd’hui que lundi midi, quand le genou de Bo Bichette allait bien.

Le club a beau avoir officialisé le rappel de Davis Schneider, mais le club n’est présentement pas à un Davis Schneider de gagner plus de matchs sur une base régulière.

Pourquoi? Parce que ce n’est pas sur lui que doit reposer la pression de faire produire l’attaque des Blue Jays en août et en septembre.

Des gars comme George Springer, Vladimir Guerrero Jr. et Alejandro Kirk, pour ne nommer que ceux-là, doivent en donner plus en ce moment.

Et collectivement, le club doit être plus optimiste.

Les Blue Jays, qui ont perdu trois matchs sur quatre contre Baltimore, n’ont frappé que 18 coups sûrs durant la série. Deux fois seulement, il y a eu un coup sûr avec un joueur en position de marquer.

La perte de Bo Bichette fait mal. Ceci dit, le fait que le club ne soit pas en mesure de frapper quand un gars quitte est épeurant.

On savait qu’il y avait des lacunes et à un certain point, le club ne pouvait pas surpayer plus que plus en marge de la date limite. Mais ce n’est pas assez, en ce moment.

En perdant trois matchs sur quatre contre un personnel de lanceurs qui est bon, mais qui n’est pas dominant chez les Orioles, le club a accentué une vilaine tendance.

Présentement, le club a une fiche de 8-23 contre ses rivaux de division. Sans les matchs dans la division, les Jays auraient une fiche de 52-27, bon pour un pourcentage de victoires supérieur aux Orioles.

Mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Les Blue Jays doivent composer avec la blessure de Bo, les joueurs en léthargie et les matchs de division.

Ça fait partie de la game.

D’ailleurs, dès ce soir, les Jays sont à Boston pour une série de trois matchs contre un adversaire qui a balayé les deux premières séries de l’année (0-7 en tout) entre les deux équipes.

Ça va prendre au moins deux victoires d’ici dimanche. Après tout, avec Boston qui est à deux matchs des Blue Jays – et des séries – en ce moment, c’est très serré.

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