Après avoir construit une formation qui était en pleine progression dans les dernières années, participant aux séries éliminatoires dans trois des quatre dernières campagnes, l’état-major des Blue Jays de Toronto, avec Ross Atkins en tête, a décidé de se plonger lui-même dans un sommeil profond.
Avec les résultats qu’on connait maintenant, les partisans des Geais Bleus ayant perdu toute confiance en la direction de l’équipe, avec raison.
Mais quand le sujet est venu sur la table lors du dernier épisode du balado « Deep Left Field » du Toronto Star, Chris Bassitt a redirigé l’attention vers l’intérieur du club.
Je pense que beaucoup de joueurs sont dans le même bateau que moi. Nous avons eu une mauvaise année comparativement à ce que c’aurait dû être. Ce n’est pas la faute de l’état-major. Nous, en tant que joueurs, devons être bien meilleurs et je pense que beaucoup d’entre nous le savent.
Selon Bassit donc, ce n’est ni la faute du deuxième étage de la formation torontoise, ni la faute du gérant John Schneider. Les déboires du club reposent plutôt entièrement sur les joueurs, lui inclus.
Les partisans devraient crier sur les joueurs beaucoup plus que, disons Atkins. Je ne blâme pas Ross. Je ne blâme certainement pas le président Mark Shapiro ou Schneider. La responsabilité des joueurs est énorme. C’est juste pour une raison quelconque que les partisans ne veulent pas crier sur les joueurs ; ils veulent crier sur Ross. Je ne sais pas pourquoi.
D’accord, les joueurs des Jays peuvent mieux performer. Mais disons qu’Atkins et Schneider, pour ne nommer que ces deux ours en hibernation, n’ont pas placé leurs ouailles dans une situation favorable.
Comment peut-on penser que de ne pas remplacer Whit Merrifield, Matt Chapman et Brandon Belt dans une équipe qui s’est fait sortir en première ronde de la danse automnale serait une bonne idée?
Comment peut-on penser que la formation canadienne aurait la même chance que l’an dernier du côté des blessures?
Comment peut-on penser que le corps de lanceurs fera mieux qu’en 2023 alors que la plupart d’entre eux avaient connu la saison de leur vie?
Poser la question c’est y répondre, sauf peut-être pour l’excellent (insérer ici tout le sarcasme possible) Chris Bassit…