La saison morte des Blue Jays n’a pas exactement été un long fleuve tranquille. Le club a été d’à peu près toutes les courses sur le marché de l’autonomie… mais ça a pris du temps avant d’avoir des résultats.
Cela dit, les Jays commencent à reprendre du poil de la bête depuis un petit moment. Max Scherzer s’est amené en ville, mais surtout, Anthony Santander a été une belle prise.
Le club avait besoin d’offensive, et en Santander, c’est ce qu’il obtient.
La grande question, maintenant, c’est de savoir ce que l’homme de 44 circuits en 2024 saura faire en 2025. Après tout, 44 circuits, ce n’est pas son standard… et il faut se demander s’il sera en mesure de répéter ce fait d’armes dans son nouvel uniforme.
Le site Fangraphs, qui a réalisé des projections pour les différents joueurs de la MLB, ne voit pas Santander frapper 40 circuits à nouveau cette saison… mais il projette tout de même une saison de 35 longues balles et 98 points produits pour le nouveau venu à Toronto.
On ne projette pas une grosse moyenne au bâton au voltigeur (qui n’est vraiment pas reconnu pour ça, de toute façon), mais on le voit contribuer de manière significative sur le plan offensif. Santander est un gars qui a de la puissance, et on s’attend à ce que ça se transpose à Toronto.
Une saison du genre pour épauler Vladimir Guerrero Jr. dans l’alignement, ça ferait du bien.
Évidemment, le jeu des projections est toujours à prendre avec un grain de sel. Cela dit, ça démontre tout de même que les Jays, qui ont notamment été coulés par un manque d’offensive l’an dernier, ont mis la main sur un gars qui vient insuffler de l’offensive à un groupe qui en avait vraiment besoin.
On a beaucoup de bons joueurs défensifs en ville, mais mis à part Vladdy, les vraies menaces offensives sont rares. En Santander, le club met la main sur un gars qui, d’un coup de bâton, peut changer l’allure d’un match.
On verra si Santander sera en mesure de connaître une telle saison, mais si c’est le cas, j’ai l’impression que les Jays ne seront pas trop déçus de leur coup.
Et ils auraient même raison d’en être fiers.