Les deux Aaron des Yankees de New York, Boone et Judge, sont grandement responsables du trou que la formation new-yorkaise a creusé en Série mondiale.
Si le premier a pris au moins trois mauvaises décisions dans le premier match de la Classique d’automne, le deuxième n’a frappé qu’un maigre coup sûr en neuf apparitions au bâton, enregistrant six retraits au bâton pendant cette période.
Malgré tout, les Bombardiers ont posé un genou au sol, mais ils ne sont pas éliminés. Et les joueurs, à commencer par Anthony Rizzo, comprennent la tâche qui les attend alors que la série se déplace à New York, le prochain match faisant toute la différence.
Le plus important, c’est que si nous gagnons ce match lundi, la pression va aller de l’autre côté et nous aurons une série. C’est absolument un match à gagner. Vous ne rentrez pas à la maison si vous ne gagnez pas lundi, mais les chances sont contre vous.
Bon, je ne suis pas prêt à dire qu’avec une victoire des Yankees, la pression reviendra sur les Dodgers de Los Angeles, mais c’est bien que les joueurs le pensent.
D’ailleurs, Clarke Schmidt, qui sera au monticule pour son premier départ en carrière en Série mondiale, abonde dans le même sens.
Nous avons beaucoup de bouledogues dans cette équipe. Je dirais que tout le monde dans ce vestiaire a été déprimé à un moment donné de notre vie. Nous allons simplement continuer à nous battre.
Il faudra toute une bataille pour que New York renverse la vapeur, puisque seulement 15 équipes sur 92 ont remporté une série éliminatoire au meilleur de sept matchs au cours de laquelle elles ont perdu les deux premiers matchs.
Les Yankees de 1996 font partie de ces formations qui ont réalisé cet exploit et l’équipe de 2024 devra s’en inspirer.
Ces Bombardiers de 1996, comme la version de cette année, ont dû attendre quinze ans pour revenir en Série mondiale, leur plus récente présence étant la défaite de 1981 contre les Dodgers.
Avec l’incertitude entourant Shohei Ohtani, tout est possible. Mais disons que les chances sont minces, très minces…