En ce moment, l’attaque des Yankees est en panne. C’est notamment ce qui explique le fait que les Bombardiers, qui ne bombardent plus vraiment ces temps-ci, glissent au classement.
Les Red Sox leur soufflent dans le cou, en tout cas.
Évidemment, toutes les façons sont considérées pour générer de l’attaque pendant que les Anthony Volpe, Alex Verdugo, Gleyber Torres et DJ LeMahieu de ce monde sont en panne.
C’est pour ça que l’émergence de Ben Rice, qui a frappé trois circuits samedi contre les Red Sox, elle se prend bien.
Celui qui a grandi dans le coin de Boston (mais en prenant néanmoins pour les Yankees) ne va pas forcément maintenir le même OPS – .905 – que lors de ses 17 matchs à New York cette saison, mais… en ce moment, ça fonctionne.
Parce que LeMahieu ne roule pas bien, parce que J.D. Davis n’amène pas grand chose et que Rice apporte une certaine fraîcheur, il est présentement dans une position, au premier but, où c’est son poste à perdre.
Évidemment, le fait qu’Anthony Rizzo soit blessé lui ouvre la porte. Et au besoin, sans Giancarlo Stanton, Rice pourrait parfois évoluer comme frappeur de choix pour Aaron Boone.
Mais quand Rizzo reviendra (pas tout de suite), on verra comment il frappera et où Rice en sera dans sa progression.
Mais si Rice continue de bien frapper, Rizzo (qui a une vilaine saison) devra redoubler d’efforts s’il veut s’assurer de retrouver son temps de jeu. Après tout, ce n’est pas acquis.
Rizzo a beau être un vétéran apprécié et un ami du capitaine Aaron Judge, mais s’il ne frappe pas aussi bien que Rice, il ne jouera pas aussi souvent qu’il ne le voudrait.
Aussi simple que ça.
Ce ne seraient pas les amateurs des Yankees qui s’en plaindraient, eux qui veulent voir Rizzo « prendre son temps sur la liste des blessés » pendant que Rice domine.
Encore une fois : ça peut changer vite, dans le monde du baseball… et Rice pourrait s’essouffler. Mais en ce moment, Rizzo est en fin de contrat et les Yankees ne lui doivent rien s’il ne met pas des chiffres sur le tableau.
Et forcément, cela lui jouer dans la tête pendant qu’il est sur les lignes de côté.