Cette saison, Alek Manoah a fait ouvrir les yeux de bien des gens. Tout le monde le savait bon, mais on ne savait évidemment pas s’il allait être prêt dès maintenant après avoir sauté plusieurs marches dans les mineures et n’avoir qu’effleuré le AAA.
En 11 sorties, il a limité les coups sûrs (39) de ses adversaires. Sa MPM de 2.59 en 59 manches de travail fait absolument le travail pour Toronto, qui a une rotation compéritive.
Avec Hyun-Jin Ryu, Robbie Ray, Jose Berrios et lui, la rotation des séries semble établie. Ne reste qu’à s’y rendre, ce qui ne sera pas facile.
Mais revenons à Manoah.
Le jeune homme est dominant à sa première année dans les Majeures, mais il est arrivé sur le tard. Est-ce qu’il pourrait quand même se mériter des votes au titre de recrue de l’année?
Selon l’excellent Jon Morosi, la réponse doit être oui. Il se situe, selon l’informateur, parmi les noms les plus populaires.
Est-ce qu’il gagnera le titre? Probablement pas. Mais Alek Manoah aura sans doute sa part de votes dans la course au titre de recrue de l’année et sera de la course grâce à ses belles performances.
Dans le fond, si on remplace les mots « titre de recrue de l’année » par « trophée Cy Young » et le nom d’Alek Manoah par celui de Robbie Ray, la phrase se tient encore.
Adolis Garcia (Rangers), Luis Garcia (Astros), Emmanuel Clase (Indians), Casey Mize et Eric Haase (Tigers) sont sans doute les noms les plus populaires présentement pour partir avec le titre de recrue de l’année dans l’Américaine. Dans la Nationale, ce sera (fort) probablement le lanceur des Marlins Trevor Rogers.
S’il continue de lancer ainsi, Manoah se mettra sur la map pour le titre, mais surtout, il aidera Toronto à rester dans la course aux séries.
