Nous nous retrouvons, aujourd’hui, pour un troisième texte d’une série de cinq sur les meilleurs agents libres. Précédemment, nous avons vu ensemble les meilleurs lanceurs partants et les meilleurs releveurs. Dans ce papier, nous nous éloignons de 60 pieds et six pouces du monticule. Eh bien oui, vous aurez deviné, cet article traitera des meilleurs joueurs autonomes à prendre place derrière le marbre. Allons-y, voici les meilleurs receveurs de la cuvée 2018-2019.
Wilson Ramos
Que ce soit à Tampa Bay ou à Philadelphie, Wilson Ramos a été très bon à la plaque en 2018. Il a présenté une ligne de frappe de .306/.358/.487 en 416 présences au bâton. En défensive, il s’est maintenu juste au-dessus de la moyenne des receveurs des Majeures (28%) pour les coureurs retirés en tentative de vol avec 29%.
En ce qui a trait au framing, soit la capacité à recevoir la balle de sorte à ce qu’une prise soit appelée une prise, en plus de convaincre l’officiel que certains lancers hors de la zone des prises sont en fait des prises, Ramos est loin de faire partie de l’élite. Baseball Prospectus a réussi à établir une statistique, Framing Runs, qui donne une valeur en »points » au travail de framing du receveur. Ramos se retrouve au 48e rang avec un Framing Runs de 0.3, 15.4 points derrière Yasmani Grandal, le meneur de cette catégorie.
Pour ce qui est de bloquer des balles, Baseball Prospectus récidive avec la statistique Blocking Runs qui se veut être le même processus que les Framing Runs. À ce chapitre, Ramos pointe au 71e rang avec -0.1 point, 3.7 points derrière Tucker Barnhart, meneur de cette statistique. Disons qu’on peut en conclure que le joueur de 31 ans est meilleur au bâton que derrière le marbre.
Yasmani Grandal
En voilà un qui a retenu l’attention pour les mauvaises raisons en séries éliminatoires. À plusieurs reprises, Grandal a échappé des tirs, échoué dans ses tentatives de bloquer des balles en plus de ne pas maîtriser des relais en provenance du champ extérieur. À un certain moment, on l’a même caractérisé de joueur le plus utile des Brewers en NLCS. Mais, tel que mentionné ci-dessus, il est bon pour »voler » des prises aux officiels, ayant terminé premier au chapitre des Framing Runs.
En attaque, il est capable – petit clin d’œil au slogan des Red Sox – de faire du dommage. Lors de ses trois dernières saisons, il a cogné 73 circuits et maintenu une ligne de frappe de .239/.332/.467. Ce qui est d’autant plus intéressant pour les formations intéressées par ses services, c’est qu’il aura 30 ans pour entamer la saison 2019. Dès lors, il lui reste certainement encore quelques-unes de ses meilleures saisons dans le corps.
Brian McCann
Ce receveur aurait bien pu ne pas bénéficier d’une autonomie complète, mais les Astros en ont décidé autrement. En effet, Houston a préféré ne pas exercer l’année d’option de Brian McCann pour 2019, une option qui lui aurait rapporté 15 millions de dollars. C’est que McCann n’a su faire mieux qu’une ligne de frappe de .212/.301/.339. Néanmoins, ce receveur en a vu d’autres et ses 270 circuits en carrière accompagnés d’une ligne de frappe de .263/.338/.454 sont là pour le prouver.
Agenouillé derrière le marbre, il a retiré 32% des coureurs en tentative de vol. Sinon, il a cumulé un Framing Rungs de -3.0 et un Blocking Runs de -1.4.
Kurt Suzuki
Ce receveur est tout simplement méconnaissable depuis qu’il évolue avec les Braves. Sa ligne de frappe en carrière avant d’aboutir à Atlanta : .256/.311/.372. Ordinaire, n’est-ce pas? Voici sa ligne de frappe depuis qu’il joue en Géorgie : .276/.341/.485 en 697 présences au bâton.
En défensive, seuls neuf receveurs on fait pire que lui pour les Framing Runs. De plus, il est plutôt ordinaire pour retirer les coureurs en tentative de vol, ayant un taux de réussite de seulement 19%. Cela dit, il est bien meilleur pour bloquer la balle avec un Blocking Runs de 1.5, bon pour le neuvième rang parmi tous les receveurs.
Mentions honorables
Jonathan Lucroy
Pour Jonathan Lucroy, sa ligne de frappe de .253/.319/.348 des deux dernières saisons n’impressionne personne. Son agent et lui devront tenter de convaincre les autres équipes qu’il s’agit simplement d’une erreur de parcours, Lucroy nous ayant habitués à de très bonnes saisons à la plaque par le passé.
Martin Maldonado
Tant qu’à lui, Martin Maldonado pourra miser sur son travail défensif remarquable pour se dénicher un contrat. Il a retiré presque la moitié des coureurs en tentative de vol (49%) et a terminé au 18e rang pour les Framing Runs avec 5.9 points.
Le reste
Outre les receveurs mentionnés ci-dessus, Devin Mesoraco, Matt Wieters, A.J. Ellis et Nick Hundley, pour ne nommer que ceux-là, se chercheront eux aussi une nouvelle équipe cet hiver.
Source : Baseball Prospectus | Spotrac